mercredi 23 mars 2011





Exercice de sécurité maritime au Cameroun

YAOUNDE, 14 mars (Xinhua) - Un exercice multinational de sécurité maritime en partenariat avec le commandement des forces navales américaines pour l' Afrique (Africom) aura lieu du 17 au 23 mars à Douala, la métropole économique du Cameroun, a appris Xinhua de source camerounaise proche du dossier.

Dénommé "Obangame Express 2011", cet exercice auquel participent d' autres pays membres de la Communauté économique des Etats de l' Afrique centrale (CEEAC) dont fait partie le Cameroun concourt au renforcement du dispositif de sécurité dans le Golfe de Guinée, indique un document du ministère de la Défense dont Xinhua a obtenu copie. "Les forces navales des pays suivants prendront part à l' exercice avec chacune 01 bateau : il s' agit de la Belgique, du Gabon, de l' Espagne, des Etats-Unis, de la France, du Nigeria et Sao Tomé et principe. Le Burundi et le Congo enverront des observateurs", souligne ce document. "
Dans le cadre de la CEEAC, deux navires seront engagés, dont un camerounais. Leur logistique est prise en compte par la coopération américaine", poursuit le texte qui précise par ailleurs qu'"en plus de la marine nationale, les BIRs (bataillons d' intervention rapide, unités d' élite spécialisées dans le lutte contre le grand banditisme dans le Nord et déployés pour la sécurité à Bakassi, ndlr) constituent la seconde composante camerounaise à l' exercice".
Côté camerounais, au total 152 hommes seront mobilisés pour le personnel de soutien local, les équipages et officiers de liaison dans les navires étrangers et 34 comme personnels déplacés ou en mission d' officiers planificateurs. Tandis que les manœuvres s' effectueront dans les eaux territoriales du Cameroun, la base navale de Douala servira de point d' ancrage.

Démarrage à Douala d’un exercice militaire international pour la sécurisation du Golfe de Guinée

APA–Douala (Cameroun) La lutte contre la piraterie maritime visant la sécurisation du Golfe de Guinée est actuellement au centre d’un exercice militaire international à Douala avec la participation des Etats-Unis, du commandement Afrique (AFRICOM) et des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Dénommée ‘’Obangame Express’’, cette opération a, entre autres, pour objectifs ‘’d’aider les gouvernements en Afrique à maintenir la paix et la stabilité dans leurs eaux et leurs frontières de sorte que l’investissement, le commerce et la croissance économique résultent en amélioration des standards de vie pour les Africains’’.

Face à la montée inquiétante de la piraterie maritime, le ministre camerounais de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, a déclaré que ‘’le succès contre la piraterie maritime passe par une coalition et une synergie d’actions’’.

Jusqu’à mercredi prochain, il sera question pour les experts et les participants venus des Etats-Unis, de la France, de la Belgique, de l’Espagne, du Gabon, du Nigeria, de Sao Tomé et Principe et du Cameroun, de mettre sur pied, un cadre normatif basé sur des actions concertées et des interventions communes.

La sécurisation du Golfe de Guinée est un vaste programme qui intègre la lutte contre la piraterie maritime, les kidnappings, les trafics de stupéfiants, les trafics illicites des munitions ainsi que l’immigration clandestine.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Robert Jackson, dont le pays est partie prenante dans l’opération, a indiqué que ‘’les Américains vont mettre la technologie à contribution pour identifier aussi bien les pirates de mer que les bandits des côtes et stopper les actes d’agression avant que les assaillants n’atteignent leurs cibles’’.

Il a ajouté que depuis quelque temps, ‘’le gouvernement américain s’emploie à former la Marine camerounaise et le Bataillon d’intervention rapide (BIR) aux techniques d’interception maritime’’. L’ouverture des exercices militaires intervient trois jours après une attaque des pirates dans les eaux territoriales camerounaises.

La riposte des forces de sécurité du Cameroun qui a suivi s'est soldée par la mort de dix-huit assaillants et l'arrestation de deux pirates.

jeudi 17 mars 2011

Cameroun : Paul Biya soigne ses généraux
Paul Biya a procédé à un léger rajeunissement des effectifs de généraux camerounais.
© D.R.
Le président camerounais Paul Biya a nommé le 11 mars dix nouveaux généraux qui prendront leurs fonctions dans quelques semaines. Parallèlement, quatre de leur collègues, des ténors de l'armée, occuperont désormais des postes honorifiques équivalant à une mise à la retraite d’office. En nommant dix nouveaux généraux, le 11 mars, le président Paul Biya a procédé à une importante redistribution des cartes au sein de l’armée camerounaise. La liste des heureux gagnants comporte deux généraux de brigade pour la gendarmerie nationale, trois pour l'armée de terre et un pour l'armée de l'air, ainsi que quatre contre-amiraux pour la marine nationale. Parallèlement, des changements de portefeuilles entre généraux en fonction ont été également enregistrés. Parmi les promus, certains sont connus. Notamment Hyppolite Ebaka ou encore Martin Tumenta, ces deux derniers ayant fait figure de vedettes lors de la célébration du cinquantenaire des armées à Bamenda, en décembre 2010. Mais la surprise de ce « rafraichissement » tient surtout à « l’admission en deuxième section » de quatre militaires parmi les plus gradés et les plus anciens du pays, dont l’emblématique Pierre Semengue, 76 ans, qui a obtenu le grade de général il y a 38 ans. Comme ses frères d'armes James Tataw Tabe (le doyen, 78 ans, dont 56 dans les forces de défense), Jean Nganso Sunji et Yaya Oumaroudjam, il occupera désormais un poste honorifique de mise en réserve… qui équivaut en réalité à une mise en retraite. Petite révolution Considérés comme la mémoire vivante de l’armée camerounaise, les quatre généraux conservent leur porte-fanion ainsi que tous les avantages liés à leurs fonctions, et seront appelés à jouer un rôle de consultants. Une petite révolution dans l’armée : depuis l’indépendance du pays en 1960, aucun général n’a jamais été mis à la retraite. Certains sont morts en fonction, comme Paul Yakana Guebama, décédé le 13 avril 2007 au poste de chef d’état-major de l’armée de l’air. Mais parmi la vingtaine encore en service figurent encore quelques septuagénaires... Le décret présidentiel est donc une première. Et il est diversement apprécié. Pour les proches du pouvoir, la décision du président Paul Biya s’inscrit dans la politique de modernisation des armées, engagée en 2001, et de rajeunissement des effectifs. L’opposition, elle, relève que la moyenne d’âge des dix généraux nouvellement nommés est de 60 ans, le plus jeune ayant 55 ans. La décision du président viserait donc davantage à calmer le mécontentement d’une partie de l’armée, impatiente d’accéder au rang supérieur.

mercredi 16 mars 2011

Nouveau commandant pour l' ONUCI Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a nommé ce mardi, le général de division Gnakoudè Béréna, du Togo, au poste de Commandant de la force de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), selon un communiqué rendu public par l’ONU sur son site internet.
"Le général Béréna succède ainsi au général de division Abdul Hafiz, du Bangladesh, dont les fonctions s’achèvent le 22 mars 2011. Le Secrétaire général exprime sa reconnaissance au général Hafiz pour son service exemplaire et sa contribution au travail de l’ONUCI", souligne le communiqué. "Le général Béréna apportera à ce poste l’expérience d’une brillante carrière militaire. Depuis qu’il a rejoint l’armée togolaise, en 1976, il a eu à commander un régiment motorisé de réaction rapide en 1993, un régiment parachutiste, de 1994 à 1998, et un régiment d’infanterie, de 1998 à 1999. De 1999 à 2009, il fut Chef d’état-major. Depuis 2009, il était Conseiller spécial du Président de la République du Togo", poursuit le texte. "Par ailleurs, de 1993 à 1994, le général de division Béréna a servi en qualité de Commandant de secteur au sein de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), et, entre 1998 et 1999, en tant que Commandant de la force du Groupe d’observation militaire du groupe de contrôle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOMOG), en Guinée-Bissau", ajoute le communiqué.Né à Pya-Gnama (Nord du Togo), le général Gnakoudè Béréna est âgé de 58 ans. Savoir News, une équipe jeune et dynamiquewww.savoirnews.com, l’info en continu 24/24H

samedi 12 mars 2011

AFRIQUE : Général Abdoulaye Fall, CEMGA : « Se fonder sur un partenariat multilatéral durable pour lutter contre la criminalité et le terrorisme »

L’exercice multinational "Flintlock 2011" a vécu. La cérémonie de clôture s’est déroulée ce vendredi à Thiès sous la présence du chef d’Etat -Major Général des Armées (CEMGA) du Sénégal, le général de corps d’armée Abdoulaye Fall, du Commandant d’Africom, le Général Haas, de diplomates et des autorités locales.

AFRIQUE : Général Abdoulaye Fall, CEMGA : « Se fonder sur un  partenariat multilatéral durable pour lutter contre la criminalité et le terrorisme »
Les six cent soldats, qui ont pris part pendant 21 jours à l’exercice Flintlock 2011, sont repartis de la ville Thiès ce 11 mars, avec la conviction d’avoir « engrangé des savoirs tactiques très utiles à leurs futurs engagements ». Ainsi, les forces spéciales duSénégal, du Tchad, de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Nigeria, appuyées par des partenaires stratégiques venus des Etats- Unis, du Canada, de l’Espagne, des Pays Bas, d’Allemagne, et du Royaume Uni, ont partagé « leurs savoirs faire et leurs expériences dans le domaine de la lutte contre la criminalité transfrontalière et les menaces asymétriques ». « Dans le sillage des éditions précédentes, celle de cette année n’a pas dévié de l’objectif prioritaire de renforcer nos capacités communes de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme, en se fondant sur un partenariat multilatéral durable, seul palliatif à une insécurité de plus en plus globale », a admis le général de corps d’armée ,Abdoulaye Fall. Parallèlement à leurs entrainements qui se déroulaient à Thiès, les participants de cet exercice multinational ont mené des actions civilo-militaires au profit des populations de cette localité et de la région de Diourbel, notamment des consultations médicales gratuites. Il faut aussi relever que l’exercice Flintlock de cette année est particulier d’une part du fait que pour la première fois tous les participants se sont réunis dans un même pays pour faire cet exercice multinational. D’autre part, le fait majeur a été sans doute la tenue de symposiums à Dakar. « il me plait également de souligner, le fait innovant et majeur introduite cette année et consistant à coupler les exercices tactiques multinationaux, avec l’organisation de symposiums regroupant de hauts cadres militaires et décideurs civils , en vue de réfléchir sur les voies et moyens à adopter, face à ses nouvelles menaces qui risquent de déstabiliser la région sahélo saharienne, et au-delà, l’Afrique toute entière », a indiqué le Général Abdoulaye Fall, CEMGA du Sénégal. Cette cérémonie de clôture a été surtout marquée le défilé des pays participants, ainsi que des pays partenaires. De même, les pays observateurs tels que la France, représentée par son ambassadeur, l’Italie, le Maroc, la Tunisie, ont pris part à cette cérémonie. Néanmoins, l’exercice Flintlock 2011 a fait une victime. En effet, un accident de la circulation survenu le 3 mars a fait un mort, le sergent Abdoulaye Seck, et deux blessés parmi les militaires sénégalais. L’assistance a observé une minute de silence à la mémoire du disparu, à la demande du CEMGA. L’exercice Flintlock, mis en place depuis 2005, est parrainé par le commandement militaire des Etats –Unis pour l’Afrique (AFRICOM), basé en Allemagne, afin de permettre aux africains de s’approprier des questions liées à la sécurité. EL HADJI ALASSANE DIALLO

mardi 8 mars 2011

Plus de 40 soldats burundais ont perdu la vie ces dernières semaines en Somalie

Plus de 40 soldats burundais participant à la mission de maintien de la paix en Somalie auraient été tués et plus de 100 autres blessés lors d'une récente opération contre les rebelles, a rapporté samedi l'agence AFP citant des sources militaires. Cependant, le gouvernement burundais n'a pas confirmé ces chiffres. Le Burundi et l'Ouganda sont les deux pays africains à participer à la mission de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie (AMISOM).

Depuis décembre 2007, le Burundi a envoyé quatre bataillons en Somalie pour soutenir le gouvernement de transition somalien. Les soldats de l'AMISOM ont fait l'objet de plusieurs attaques du groupe rebelle somalien al Shabaab. Mardi, interrogé par la presse sur les chiffres des soldats burundais morts en Somalie, le chef d'état-major de l'armée burundaise le général Godefroid Niyombare a indiqué : "Pour le respect de la profession et des familles des victimes, il n'est pas nécessaire de rendre public les chiffres sur les victimes."

Source: xinhua

photo internet

jeudi 3 mars 2011

Ziguinchor, 27 fév (APS) - L’armée sénégalaise poursuit ses opérations de ratissage entamée depuis une dizaine de jours dans le nord Sindian (Bignona) et fait état "résultats probants" en dépit de pertes dans ses rangs.

Trois militaires ont été tués et trois autres blessés samedi dans cette offensive, portant ainsi à 19 le nombre de soldats tués depuis le 27 décembre en Casamance, rapportent plusieurs sources à Ziguinchor où il était difficile d’obtenir du Commandement confirmation de ces informations.

Le même jour, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a déclaré dans un communiqué que "l’armée est en train de mener une action offensive dans le nord Sindian depuis une dizaine de jours. Des résultats probants sont obtenus avec des pertes très importantes chez les rebelles qui enregistrent au moins quinze tués et de nombreux blessés".

La DIRPA a signalé que "depuis le début de l’après-midi (du vendredi), ils (les éléments rebelles) sont en train de se replier en débandade vers la frontière (avec la Gambie)".

Toute la journée du vendredi, l’avion de reconnaissance de l’armée et un hélicoptère ont effectué des rotations en vue d’appuyer les troupes au sol.

A propos de la mort des soldats, la DIRPA note que "les armées sont donc dans des opérations de guerre et il convient à ce titre, de s’attendre à ce qu’il y ait de temps en temps des pertes car c’est la logique de toute opération militaire même s’il faut s’atteler à les minimiser".

"En tout état de cause, ajoute la DIRPA, les armées restent déterminées à ne laisser aucune liberté d’action aux bandes armées afin que la sécurisation des personnes et de leurs biens soit pleinement vécue dans la région naturelle de la Casamance".

Le conflit séparatiste en Casamance a connu une tournure depuis le mois de décembre lorsque la rébellion a commencé à utiliser de nouvelles armes dont un rapport militaire vient de certifier qu’elles étaient de fabrication iranienne.

Cette donne a conduit Dakar à rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran.

En novembre dernier, une cargaison d’armes en provenance d’Iran avait été arraisonnée au Nigeria. Ces armes, selon des médias, devaient transiter par la Gambie et finir entre les mains des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui sévit dans le sud du Sénégal depuis 1982.

Le Sénégal a rompu mardi ses relations diplomatiques avec l’Iran en raison "des balles iraniennes (qui) ont pu causer la mort de soldats sénégalais", selon le ministère des Affaires étrangères.

Le texte cite un rapport de l’état-major général des armées sénégalaises transmis au président de la République, Abdoulaye Wade, sur les derniers développements du conflit en Casamance.

Ce rapport "a démontré que les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance disposent d’armes sophistiquées qui ont causé la mort de soldats sénégalais", rapporte cette source.

Jeudi, le Sénégal et la Gambie, ont décidé, à la fin d’une réunion de deux jours de la Commission consultative des deux pays, d’organiser des manœuvres militaires conjointes et des patrouilles mixtes des forces de sécurité le long de leur frontière commune, pour assurer la stabilité des deux pays.

En conférence de presse vendredi, le Collectif des cadres casamançais a appelé l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) à ne pas donner suite à l’idée d’un référendum d’autodétermination en Casamance formulée par formulée l’ex-secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) Ansoumana Badji.

OID/BK

mardi 1 mars 2011

Djibouti FAD / US Forces
Vers une coopération militaire renforcée

La récente rencontre entre le général de division Fathi Ahmed Houssein et l’amiral Michaël Mullen s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et du soutien amical entre les forces armées de la République Djibouti et des Etats-Unis d’Amérique.

Le chef d’état-major général des forces armées djiboutiennes, le général de division Fathi Ahmed Houssein, a reçu jeudi dernier la visite du président du comité des chefs d’état-major des Etats-Unis d’Amérique, l’amiral Michaël Mullen, dans son cabinet.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et du soutien amical entre les forces armées des deux pays.

Bref, les deux hauts gradés l’ont mise à profit pour discuter du contexte sécuritaire qui prévaut dans la région.

Tentative de coup d'état à KinshasaKinshasa, 01/03/2011 / Politique
Le président de la République a réuni lundi les membres du Conseil supérieur de la Défense pour présenter et expliquer les incidents de la tentative de coup d’Etat échoué de dimanche. D’importantes dispositions d’ordre sécuritaire y ont été prises avec recommandation de vigilance tous azimuts à l’actuelle veille des échéances électorales

Le Conseil supérieur de la défense a adressé lundi ses sincères félicitations aux éléments des Forces armées, de la Police nationale et aux services de sécurité pour s’être montrés efficaces contre les assaillants qui ont lancé dimanche une attaque contre la résidence du Chef de l’Etat et les installations de la Base logistique
centrale des Forces armées de la RDC (FARDC).
Selon un communiqué de presse publié lundi par le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Charles Mwando Nsimba, à l’issue de la réunion extraordinaire présidée le même jour par le Président Joseph Kabila Kabange, le Conseil a noté avec satisfaction le calme observé par la population qui a continué à vaquer à ses occupations en toute quiétude et l’appelle à la vigilance.
Le conseil a pris un train de mesures afin d’accroître davantage la sécurité, en vue d’assurer le déroulement normal des élections ainsi que le développement du pays.
Ci-dessous, le communiqué de presse intégral du Conseil supérieur de la défense :
Le Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise, et Président du Conseil Supérieur de la Défense, Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, a présidé à ses bureaux situés en sa résidence de GLM, ce lundi 28 février 2011, une réunion extraordinaire du Conseil Supérieure la Défense, regroupant autour de lui :
- Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur MUZITO Adolphe ;
- Monsieur LUMANU BWANA N’SEFU Adolphe, Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité ;
- Monsieur MWANDO NSIMBA Charles, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ;
- Monsieur THAMBWE MWAMBA Alexis, Ministre des Affaires Etrangères ;
- Le Lieutenant Général ETUMBA Didier, Chef d’Etat-major Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ;
- L’Inspecteur Divisionnaire Adjoint BISENGIMANA Charles, Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise, ad intérim ;
- Le Général Major MASSAMBA MUSSUNGU, Chef d’Etat-major de la Force Aérienne ;
- Le Général de Brigade MBALA Célestin, Chef d’Etat-major particulier du Président de la République, ad intérim.
Invités :
- Monsieur BEYA SIKU Gustave, Directeur de Cabinet du Président de la République ;
- Monsieur Pierre LUMBI, Conseiller Spécial en matière de Sécurité du Président de la République ;
- Monsieur DARWEZI, l’Administrateur Général de l’ANR ;
- Monsieur BEYA, Directeur Général de la DGM ;
- Le Général de Brigade KITENGE TUNDWA, Chef d’Etat-major de Renseignements Militaires ;
- L’Inspecteur Divisionnaire Adjoint UNYON VAKPA, Directeur de Renseignement et Services Spéciaux de la Police Nationale Congolaise ;
- Monsieur KIMBUTA YANGO, Gouverneur de la Ville de Kinshasa ;
- Le Général de Brigade BANZE LUBUNDJI, Commandant de la Garde Républicaine.
Un seul point a figuré à l’ordre du jour, à savoir la situation relative à l’attaque de la résidence du Chef de l’Etat, des sièges des autres institutions et des installations de la Base Logistique Centrale des Forces Armées.
Le Conseil rappelle à l’opinion qu’un groupe armé a tenté ce dimanche 27 février 2011, en début d’après-midi, de troubler l’ordre public en attaquant la résidence officielle du Président de la République, les sièges des autres institutions et la Base Logistique Centrale des Forces Armées.
Nos forces de sécurité les ont maîtrisés faisant des morts et des captures parmi eux.
Le Conseil tient à adresser ses sincères félicitations aux éléments des Forces Armées, de la Police Nationale et des services de sécurité qui ont fait montre d’efficacité contre les assaillants.
Le Conseil a noté avec satisfaction le calme observé par notre population qui a continué à vaquer à ses occupations en toute quiétude et l’appelle à la vigilance.
Tout un train de mesures a été pris afin d’accroître encore davantage la sécurité, en vue d’assurer le déroulement normal des élections ainsi que le développement de notre pays.
ACP(DN/Yes)

Retour de vacances

Coopération: 1000 militaires africains, européens et américains sont à Thiès pour un exercice multinational

environ mille soldats, de différentes nationalités, ont pris part ce lundi à Thiès au lancement l’exercice multinational « FLINTLOCK 2011 ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le colonel Saliou Ndiaye, chef d’Etat major de l’armée de terre sénégalaise (CEMAT) et du Général HASS, commandant les forces spéciales à Africom (le commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique).

Coopération: 1000 militaires africains, européens et américains sont à Thiès pour un exercice multinational
‘’ FLINTLOCK ‘’ est un exercice multinational parrainé par AFRICOM organisé chaque année en vue « de développer l’interopérabilité militaire comme base pour la stabilité et la sécurité d ns la région sahélo-saharienne ». Celui de 2011 revêt une rupture, selon les organisateurs. En ce sens qu’il réunit pour la première fois depuis sa mise sur pied en 2005, de nombreux pays partenaires pour les besoins de l’exercice. Ainsi, des militaires sénégalais, américains, italiens, espagnols, nigérians, tchadiens, burkinabés, mauritaniens, maliens prennent à ces opérations qui se terminent le 11 mars prochain. Le choix du Sénégal pour abriter un exercice d’une telle envergure est à chercher dans le professionnalisme de nos soldats, selon le Commandant d’AFRICOM. « Le professionnalisme militaire et l’expertise sénégalaise ont guidé notre choix. C’est vrai que la tâche est ardue d’organiser et de coordonner un exercice de cette nature mais le Sénégal a les dispositions pour réussir une telle entreprise et il l’a prouvé lors de cette cérémonie d’ouverture », a expliqué le Général HASS. Auparavant, le CEMAT est revenu sur le but et l’importance de cet exercice. « Le but de l’exercice est de pouvoir de mettre en commun des expertises qui viennent de différents pays et à la tête desquels nous avons un partenaire privilégié les Etats Unis d’Amérique. Comme la notion de sécurité est globale au regard des différentes menaces existantes, il faut songer à des stratégies globales », a confié le colonel Ndiaye. « Du fait que le concept de défense et de sécurité est devenu global, les militaires doivent acquérir de nouvelles notions de savoir - faire pour enrayer à un ennemi presque volatile », a ajouté le chef d’état major de l’armée de terre. Par ailleurs, ‘’FLINTLOCK 2011’’ sera aussi marqué par la tenue d’un symposium sur la sécurité transsaharienne regroupant l’Usaid, des ONG et d’organismes gouvernementaux. De même, le social ne sera pas en reste. En effet, il est prévu une journée médicale dans la région de Thiès. EL HADJI ALASSANE DIALLO aloulodia@gmail.com