mercredi 14 novembre 2012

Le Tchad dans mission de la CEDEAO pour le Mali ?


















Les tchadiens confirment leur participation à la force de la CEDEAO

Le général Konaté, reçu par le président tchadien a déclaré que "L'armée tchadienne est à la disposition de l'Union africaine" pour l’opération au Mali. selon le journal du Tchad: Le Général Sékouba Konaté, ancien président de la transition en Guinée poursuit ainsi son périple pour faire face à l'occupation du Nord mali par une «horde» d'islamistes.

Selon Jeune Afrique : des sources militaires, ont précisé que les troupes d’élite de l’unité anti-terroriste, formées dans le cadre de la coopération avec les États-Unis, devraient former la tête de pont du détachement tchadien.

Le journal algérien la Liberté rappelle que l’Algérie souhaite toujours un règlement politique à la crise et a averti qu’elle fermera sa frontière si l’intervention militaire est déclenchée.

L’Europe a une carte à jouer
Selon le journal du Cameroun, la mission de formation européenne qui pourrait être baptisé (EUTM-Mali) est prévue pour compter entre 200 et 400 militaires européens. Elle pourrait être opérationnelle dès janvier, selon des sources françaises.
Dans le point de presse du 14 novembre 2012, le ministère des affaires étrangères annonce que pour la première fois, les ministres des affaires étrangères et de la défense de la France, de l'Allemagne, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne se réuniront demain dans le cadre du groupe «Weimar +».

Les ministres entendent ainsi contribuer, par une nouvelle initiative concrète, aux travaux sur la relance de l'Europe de la défense. Ils aborderont sans nul doute la question du Mali. Selon le même communiqué, la nécessité d'une forte mobilisation européenne sur le Sahel, devrait être rappelée à l'occasion du prochain Conseil des affaires étrangères du 19 Novembre.
photo: defense gouv fr

dimanche 11 novembre 2012

La CEDEAO à l'offensive



Lancement de la Mission internationale de soutien au Mali  (Misma)

Les représentants des 15 pays de la CEDEAO se sont réunions une nouvelle fois ce dimanche pour finaliser le projet d’intervention militaire au nord du Mali. Les membres de la CEDEAO se sont engagés à réunir 3 300 soldats pour l’intervention au Mali dont le nord du territoire est occupé depuis avril. L’opération est planifiée pour une durée d'un an.

Le chef de l'Etat ivoirien, président en exercice de la CEDEAO a présenté les conclusions des travaux de l’organisation régionale. Les dirigeants africains ont "adopté" un plan appelé "concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique"

Dès l'ouverture du sommet, le président nigérian Goodluck Jonathan avait réaffirmé que l'option militaire était nécessaire au Mali pour éviter des "conséquences dommageables à l'Afrique". Le plan détaillé doit être transmis à l'ONU avant la fin novembre, via l'Union africaine. Les troupes pourront être déployées dès que l'ONU aura donné son feu vert au plan militaire rédigé par les experts africains, européens et onusiens.

La situation au Mali n’est pas simple et le paysage politique malien est actuellement agité à Bamako. L’organisation par le gouvernement de concertations nationales, dont les documents prévoient la refonte de la constitution et des institutions en place, et le passage à une nouvelle République, divise la classe politique.

Néanmoins, le Mali cherche toujours a reconstituer une armée viable en mesure de reprendre le nord du pays. Voici quelques exemples du marché auquel se livre actuellement le pays.



Lors de la conférence de presse M. Ouattara a déclaré que les dirigeants africains avaient parlé de la formation de 5.000 personnes au Mali. Concernant le soutien à l'armée malienne, les ministres français, allemands, italiens, polonais et espagnols doivent se réunir jeudi à Paris pour discuter de la mise sur pied d'une mission européenne de formation dont l’effectif pourrait compter au moins 200 membres.

sources Agences de Presse