mardi 28 février 2012

Ca bouge en Somalie
Conférence de Londres sur la Somalie: l'Union Jack flotte sur Mogadiscio MOGADISCIO - Le drapeau britannique flottait jeudi à l'un des principaux carrefours de Mogadiscio, en hommage à la Grande-Bretagne qui accueillait le même jour une conférence internationale destinée à aider à la reconstruction de la Somalie après plus de vingt ans de guerre civile, a constaté l'AFP. Des centaines de membres des forces de sécurité patrouillaient de leur côté dans la capitale somalienne, pour tenter de prévenir toute action militaire ou attentat suicide des islamistes shebab qui ont dénoncé cette conférence comme une nouvelle tentative de coloniser la Somalie. Un grand événement se déroule aujourd'hui à Londres et le gouvernement (somalien) veut s'assurer de la sécurité à Mogadiscio pour empêcher des attaques d'éléments d'Al-Qaïda contre la population civile de la ville, a déclaré à l'AFP Ahmed Abdikarin, un responsable de police.
22 février 2012 Les forces somaliennes ont pris le bastion des Shebabs Les troupes éthiopiennes et du gouvernement de transition somalien (TFG) ont pris un bastion des insurgés islamistes somaliens, les Shebabs, mercredi 22 février. Situé à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, Baïdoa a été pris sans rencontrer de résistance et "sans un seul coup de feu", selon un responsable militaire somalien, Muhidin Ali……. BASTION STRATÉGIQUE DES SHEBABS Pour leur part, les Shebabs ont reconnu leur départ de Baïdoa, affirmant l'avoir abandonné pour des raisons "tactiques". "Les forces éthiopiennes, comptant plusieurs milliers d'hommes équipées d'armes lourdes et de tanks, sont entrées dans la ville", a affirmé cheikh Mohamed Ibrahim, commandant des Shebabs dans le couloir d'Afgoye, près de Mogadiscio, assurant que "la conquête (de Baïdoa) ne signifiait pas que l'ennemi pourra profiter de la ville". "Le sang va à nouveau couler et les zones qu'ils ont conquises seront le tombeau des envahisseurs chrétiens et de leurs milices somaliennes apostates", a-t-il assuré.. Les Shebabs ont juré la perte du gouvernement somalien de transition. Les rebelles, qui ont abandonné leurs positions à Mogadiscio en août, contrôlent encore largement le centre et le sud de la Somalie – pays en état de guerre civile depuis vingt ans. Mais leur emprise se réduit depuis qu'ils sont sous pression militaire : celle de la force de l'Union africaine autour de Mogadiscio, l'armée kényane dans le Sud et les Ethiopiens dans l'Ouest…
En Somalie, les troupes kényanes progressent à petit pas Les forces kényanes sont entrées dans le pays en octobre, officiellement en représailles à des attaques des shebab dans le nord du Kenya. Depuis l'avancée initiale, leur progression est cependant limitée. L'invasion a commencé en pleine saison des pluies, les véhicules se sont enlisés dans la boue, et depuis que le sol est sec, les troupes sont harcelées par les attaques de type guérilla des shebab… Les frappes aériennes et les offensives au sol ont contraint les insurgés à se diviser en petits groupes, qui lancent des attaques et embuscades pour tester les défenses kényanes, explique le général de brigade Johson Ondieki. Et pour l'heure, l'offensive kényane semble au point mort. Les officiers affirment que le moral est bon. Apparemment inspirés par les films de guerre hollywoodiens, les soldats ont marqué leurs casques de slogans divers : "Autorisé à tuer", "Guerrier Lors de la conférence internationale de Londres sur l'avenir de la Somalie jeudi, le Kenya tentera d'obtenir des soutiens à une intégration de ses troupes dans la force de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) : le budget kényan serait allégé d'une partie du poids de l'intervention. L'AMISOM est aujourd'hui composée de 9. 700 soldats, mais son mandat lui permet d'en mobiliser 12. 000 et le Conseil de sécurité de l'ONU devrait encore approuver mercredi une augmentation du plafond à 17. 731 hommes.
La nation Djibouti A Londres, le Président exprime sa vision de l’avenir de la Somalie Le président Ismaïl Omar Guelleh- qui a regagné le pays vendredi soir- a prononcé jeudi dernier à Londres un important discours lors de la conférence internationale sur la Somalie organisée dans la capitale britannique. Il n’a pas manqué de féliciter le gouvernement britannique pour ses efforts en vue de permettre une sortie de crise rapide en Somalie. Son discours, qui était très attendu en raison de sa connaissance particulière du dossier somalien, a porté sur l’avenir des institutions somaliennes et la nécessité de permettre à ce pays de mettre en place ses propres forces armées. Il a plaidé pour un renforcement de l’AMISOM afin qu’elle puisse remplir pleinement ses missions. Dans son discours devant les délégués d’une cinquantaine de pays, le Président a d’emblée tenu à remercier le Premier ministre britannique David Cameron d’avoir initié et concrétisé une telle conférence, une conférence inédite à maints égards. Il a applaudi le caractère unique de cette conférence qui, pour la première fois en deux décennies, a réuni une part importante de la communauté internationale autour d’un seul et même leitmotiv : mettre enfin un terme à la tragédie somalienne. «Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je suis convaincu que cette conférence se propose de réaliser une nouvelle approche de la question somalienne», a dit le Chef de l’Etat. Tout en rappelant la contribution de Djibouti qui a envoyé des troupes pour renforcer la mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), M. Ismaïl Omar Guelleh a plaidé pour que la communauté internationale puisse apporter davantage un appui financier et logistique à l’AMISOM afin de lui permettre de remplir pleinement sa mission dans ce pays. Il a par ailleurs sollicité pour la Somalie un appui international destiné à lui permettre, in fine, de développer ses propres forces de sécurité. Sortir la Somalie de l’impasse politique et militaire. Au cours de la Conférence de Londres, de nombreux engagements ont été pris. Selon les termes du communiqué final, la communauté internationale s'est engagée à donner un nouvel élan au processus politique, à renforcer la Force Africaine de maintien de la Paix en Somalie, ‘’l’'Amisom’’, et à mieux coordonner l'assistance humanitaire.
22 février (Londres, le 21 février 2012) – Aucune des parties belligérantes en Somalie n’a mis les enfants somaliens à l’abri des combats ou veillé à ce qu’ils n’intègrent pas les rangs de leurs forces armées, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Le groupe d’insurgés islamiste Al-Chabaab soumet un nombre croissant d’enfants à un recrutement ou un mariage forcé ou à des viols, et s’en prend de plus en plus souvent aux enseignants et aux écoles, a précisé Human Rights Watch.« Aucun endroit n’est sans danger pour les enfants de Somalie », a déclaré Zama Coursen-Neff, directrice adjointe de la division Droits de l’enfant à Human Rights Watch. « Les rebelles d’Al-Chabaab ont enlevé des enfants chez eux et dans leurs écoles pour les faire combattre de force, les violer ou les soumettre à un mariage forcé. » Le rapport de 104 pages, intitulé « No Place for Children: Child Recruitment, Forced Marriage, and Attacks on Schools in Somalia »
Commentaire: Il semble qu'il y ait actuellement une volonté de débloquer la situation en Somalie. La conférence qui s'est tenue à Londres a permis de démontrer l'intérêt de la question pour de nobreux pays. La question de l'autonomie de certaines régions comme le somaliland n'est plus taboue. Le problème le plus immédiat pour les somaliens reste donc la mise en pratique des différentes étapes de la feuille de route avant le mois d'août 2012.
Bilan de la réunion
Extraits
Selon le blog good morning Africa: Cette fois l’ONU entérine l’augmentation de l’effectif qui sera porté de 12.000 hommes à 17.331. Néanmoins se sont surtout les troupes Kényanes qui passent sous casques blancs de l'UA. Et tous le défi est là ...Et les Kenyans ne souhaitent pas passer sous leur commandement (ougandais). L’état-major doit passer au niveau stratégique et être internationalisé.
Les objectifs de départ ont évolués (l’AMISOM va sortir de Mogadiscio) mais les moyens sont inadaptés. La résolution de mercredi a donc attribué des hélicoptères (3 hélicoptères d’attaque et 9 de transport) et des moyens maritimes à l'AMISOM.
Les politiciens somaliens arriveront-ils à tenir la feuille de route ? Hier quatre présidents somaliens étaient présents à la conférence... Le président du Somaliland venu prôner son indépendance, le président du Puntland qui se verrait bien futur président du pays, celui du Galmudug, et le président somalien Sharif Cheikh Ahmed
La lutte contre la piraterie: Le communiqué final de la conférence a rappelé que le symptôme visible en mer trouve sa solution à terre. Lien avec le communiqué final de la réunion
lien avec le blog : Good morning Africa

lundi 27 février 2012

SITUATION AU CONGO KONGO TIMES
La situation sécuritaire est demeurée imprévisible et tendue dans la province du Nord-Kivu. Motif : on assiste depuis quelque temps à la recrudescence des combats entre les groupes armés. Sans oublier les harcèlements et les pillages des populations civiles par les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les Maï-Maï.
Néanmoins, quelques cas de redditions ont été enregistrés. C’est ce qu’indique le rapport de la Monusco rendu public, le mercredi 22 février. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire animée le même jour à Kinshasa…
Le 13 février, indique la source, le 809ème régiment FARDC a mené une opération contre les Maï-Maï patriotes résistants congolais (PARECO) autour de la région de Ndwali. Bilan : deux insurgés et une arme AK-47 récupérée.
Le 14 février, deux éléments Maï-Maï Cheka se sont rendus au poste opérationnel de la Force de la Monusco de Kashebere et ont été pris en compte par la section DDRRR de la Monusco de Nyabiondo.
La même source révèle que cinq soldats FARDC et onze éléments Maï-Maï ont été tués pendant l’attaque menée contre le 807ème régiment FARDC basé à Païda près de Nyaleke, situé à 9 kilomètres au Sud-Est de la ville de Beni. C’était en date du 15 février courant. La situation est présentement sous le contrôle des Forces gouvernementales.
Le 16 février 2012, un caporal FDLR-FOCA (Forces combattantes Abacunguzi), s’est rendu au poste opérationnel de la Force de la Monusco de Masisi, et a été remis à la section DDRRR de la même localité. Le 17 février 2012, trois Maï-Maï Cheka-Nduma défense du Congo (NDC), dont un « major », s’est rendus au poste opérationnel de la Force de la Monusco de Walikale, avec armes et munitions. Le 18 février 2012, les combattants FDLR ont kidnappé les agriculteurs de Kasugho, situé à 45 km à l’Ouest de Lubero et demandé une rançon individuelle de 50 dollars américains pour leur libération.
Le 21 février 2012, suite aux affrontements entre la FDC et les FDLR, environ 300 personnes se sont réfugiées dans les installations du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) situées à l’intérieur du poste opérationnel de la Force de la Monusco de Kimua.
La Force de la Monusco a renforcé sa présence et multiplié ses patrouilles dans la région. Objectif : dissuader les groupes armés et protéger les populations civiles, dont les déplacés.
Stephane Etinga
AFRIK COM
Offensive de l’armée et des casques bleus en RDC
jeudi 23 février 2012
L’armée de la République Démocratique du Congo (RDC) soutenue par les casques bleus de la Monusco a lancé une offensive dans l’est du pays, dans la région du Nord-Kivu. Des violences ont été perpétrées depuis les élections contestées de novembre dernier, qui ont vu la réélection de Joseph Kabila. « Amani Kamilifu est une opération conjointe qui a été lancée par les forces de la Monusco et les FARDC [Forces Armées de la République Démocratique du Congo, l’armée officielle] depuis le 16 février 2012 et cette opération fait suite aux massacres que nous avons enregistrés fin décembre et début janvier » a déclaré le Lieutenant Colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la Monusco, rapporte BBC Afrique.
BBC AFRIQUE
L'armée de République démocratique du Congo et les casques bleus de la Monusco ont lancé une nouvelle offensive contre les rebelles de l'est du pays après un regain de violence dans cette région depuis les élections de novembre. Une fois de plus, les civils paient le prix de la relance des hostilités avec de nouveaux déplacements de population…
Le haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés estime que 100 000 personnes ont été chassées de chez elles par les violences depuis les élections du 28 novembre et les tensions politiques qui les ont suivies. Malgré l'arrestation ou la mort de plusieurs de leurs dirigeants, les miliciens hutu rwandais des FDLR demeurent le groupe rebelle le plus fort sur le plan militaire et le plus imposant sur le plan politique dans les Kivus, selon un récent rapport de l'ONU.
Photo site MONUSCO
Lien avec radio Okapi ; radio associée à la MONSUCO

mercredi 15 février 2012

Afrique de l’Ouest : insécurité et élections inquiètent la Cedeao
Ouestafnews - La situation sécuritaire et politique en Afrique de l’Ouest, marquée par une recrudescence des mouvements de rébellion et des tensions politiques dans certains pays, fera l’objet d’une rencontre interministérielle le mercredi 15 février 2012 au siège de la Commission de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao, 15 pays). Les ministres issus des quinze pays de la Cedeao se pencheront notamment sur la situation actuelle au Malin, avec la résurgence de la rébellion touareg dans la partie nord du pays qui a déjà fait plusieurs victimes civiles et militaires. Les combats entre insurgés et l’armée malienne ont poussé des milliers de civils à se réfugier dans les pays voisins principalement au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie. Durant cette rencontre, il sera aussi discuté la mise en place d’une feuille de route pour la réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau à laquelle l’organisation régionale a apporté une contribution de 63 millions de dollars, sera aussi discutée. La réforme de la sécurité en Guinée-Bissau, constitue pour nombre d’experts un passage obligé pour la stabilisation de ce pays, qui doit organiser une présidentielle en vue de trouver un remplaçant au président Malam Bacai Sanha, décédé le 09 janvier 2012 des suites d’une maladie. D’autres pays de la sous région doivent aussi connaître des élections en 2012 et leurs cas seront sur la table de la Cedeao. Il s’agit notamment de la Sierra Leone, du Mali et du Sénégal. Ce dernier pays après avoir pendant longtemps symbolisé la « stabilité » en Afrique de l’Ouest a en 2012 et pour la première fois de son histoire cité comme objet de « préoccupation » pour la Cedeao. L’organisation sous régionale s’est récemment inquiétée du climat de tensions et de violence ayant caractérisé la situation pré-électorale dans le pays. Mardi 14 Février 2012 Ouestaf News

lundi 13 février 2012

SPÉCIAL MALI

AGORA VOX

13 février 2012

Est-ce que le bouillonnement que vit actuellement la région du Sahel et particuliérement les combats entre des milices révolutionnaires Amazigh du nord Mali (AZAWAD) et les forces armées de cet état, est le premier effet collatéral et une des conséquences inéluctable et naturelle du démantèlement de l’état libyen sous le règne de kadafi ex roi des rois d’Afrique, maîtisant les tenants et les aboutissants des enjeux stratégiques, géopolitiques et ethniques dans cette région sensible aussi bien pour l’Afrique que pour l’Europe ?

….

On est en droit de poser la question du "timing" et des dessous de ces mini foyers de tension dans la région ?

Dans sa dernière guerre de survie contre la rébellion, kadafi a fait appel à quelques milliers de mercenaires touareg, que ce soit du Niger ou du mali, Il les a entraînés, équipés et super armés tout au long de ses batailles de Misrata, Zaouia, Zliten, etc ; ce qui les aguerris et affûtés et dés qu'ils ont remarqué les prémices de la déposition du guide ils ont fui le théâtre des opérations amenant avec eux armes munitions de tous calibres et véhicules tous terrains.

De retour au bercail, entre autre au nord du mali dans la région du kidal,qui a connu des soulèvements en 1990 et 2000, ils ont vite déterré la hache de guerre enfouie depuis les accords d’alger de 2009 et mené des actions militaires organisées simultanément dans les villes Aguelhok et Tessalitr et eri et chassé les unités de l'armée loyale.

Il s’agit bel et bien d’une insurrection nationaliste ,orchestrée par une organisation dite mouvement de libération nationale des Azawad qui regroupe toute la minorité Amazigh du nord du mali et réclame l’indépendance pure et parfaite du mali pour ainsi instituer un état souverain dans le désert sahélien et qui pourrait éventuellement regrouper les autres composantes du grand domaine amazigh d’Algérie, du Niger et de Libye.

Des rumeurs circulent faisant foi de la participation de combattants d'aqmi aux combats mais aucune preuve n'a été apporté en revanche on a relevé l'aide et le soutien financier ainsi que le savoir faire mis à la disposition des révolutionnaires par quelques dignitaires de l'ex Jamaharia ,qui ont ont fui le pays amenant avec eux quelques milliards de dollars, des quantités importantes d'or et surtout des secrets incriminant des personalités mondiales tels que le président Sarkozy et l'ex premier ministre britanique Tony Blair.

L’ère du contentement de l’autodétermination au sein d’un même pays est révolue par les minorités est révolue, le Maghreb et le sahel africain connaitront, prochainement sans aucun doute des soulèvements similaires, au vu de la quantité et la qualité d’armement exfiltrée de Libye et circulant librement dans la région ; ce qui fait que la solution sécuritaire et militaire préconisée par les puissances étrangères ,n’est plus à l'ordre du jour ; seule une solution basée sur la lutte contre la pauvreté, l’intégration économique et la participation des autochtones dans l’exploitation des richesses nationales, peut sauver la situation et garantir une perspective pour les générations futures.

A défaut c’est le terrorisme, trafic de drogues, rapt, trafic d'armes, crime transnational, l’émigration subsaharienne, esclavage, recrutement de jeunes salafiste futures candidats" bombes humaines"etc, bref les chaos généralisé !

RUMEURS DE CRIMES DE GUERRE

Rébellion touareg au Mali : Paris dénonce des "exécutions sommaires"

LEMONDE.FR avec AFP | 13.02.12 | 11h06 • Mis à jour le 13.02.12 | 14h14

L'armée malienne a confirmé des "exécutions sommaires" de soldats et de civils commises lors de l'offensive menée par la rébellion touareg le 24 janvier contre la ville d'Aguelhok. La France a dénoncé peu auparavant lundi des "exécutions sommaires" perpétrées lors de l'offensive des rebelles touareg dans le nord du Mali depuis la mi-janvier, affirmant que 82 soldats ont été égorgés ou abattus fin janvier à Aguelhok. "Il y a eu effectivement des violences absolument atroces et inadmissibles à Aguelhok, il y a eu effectivement des exécutions sommaires, des soldats, des personnes – on parle d'une centaine – qui ont été capturées et ont été froidement exécutées", a déclaré le ministre de la coopération, Henri de Raincourt, sur Radio France internationale (RFI). Selon une source française proche du dossier interrogée par l'AFP, "au total, il y a eu 82 morts exactement, pas de civils".

Interrogé sur la possibilité que l'armée malienne cherche à lancer une contre-offensive avant d'arrêter les combats, le ministre français a estimé que, "ce qui est important, c'est que les hostilités cessent le plus rapidement possible". "La stratégie des rebelles telle qu'on peut l'analyser et celle des autorités maliennes sont plutôt une stratégie d'évitement. Donc, il n'y a pas eu de choc ni de bataille rangée puisque, quand les rebelles arrivent dans un camp militaire, l'armée régulière l'a quitté quelques heures ou demi-journées avant", a ajouté Henri de Raincourt.

Les combats touareg-armée sont les premières confrontations depuis un accord, en 2009, ayant mis fin à la rébellion touareg, active depuis 2006.

LE FASO. NET

contre-offensive de l'armée malienne : ATT enfin dans ses habits de Général

Bamako est à la reconquête du Nord. On s’y attendait, on y est. L’armée malienne a lancé une vaste contre-offensive dans le Nord du pays contre les positions arrachées et tenues par les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Reste à espérer que ces combats épargnent les populations civiles. En tout cas, ATT a décidé de durcir le ton. On peut dire que le Général qui sommeillait quelque peu, a repris du service. Cette riposte vaut son pesant psychologique. Si l’armée réussit sa mission, le moral des rebelles en prendra sûrement un coup dur. L’autorité de l’Etat sera restaurée. Et chose non moins importante, la confiance des Maliens en la force de leur armée, en la capacité de leurs autorités à assurer leur sécurité avec tous ses corollaires, pourra renaître....

RFI

L’armée malienne à la conquête de la localité de Tessalit

L'armée malienne a repris le contrôle de Léré, une localité située dans le nord-ouest du pays, proche de la frontière mauritanienne. Une localité qu'elle avait quitté il y a une dizaine de jours. Pour le moment, les opérations militaires se concentrent dans le nord-est. L’objectif étant le contrôle cette fois, de Tessalit, une localité hautement stratégique.

Il n’y pas eu de combats. Les rebelles touaregs ont décampé. Et lors de l’entrée des forces armées malienne dans la localité de Léré, des citoyens ont applaudi. Les militaires ont tout de suite pris le contrôle des points stratégiques de cette localité située non loin de la frontière mauritanienne. Et pour faciliter les communications, l’un des deux réseaux de téléphonie mobile, rendu inopérationnel par les rebelles touaregs a été réparé...

Calme à l’ouest, mais le front se déplace vers le nord-est ou chaque camp renforce ses positions. Un violent accrochage a eu lieu hier, samedi 11 février entre rebelles touaregs et l’armée malienne non loin de la localité de Tessalit. Pour le moment, le bilan n’est pas connu. Mais l’objectif est clair : qui garde le contrôle de Tessalit prend un avantage sérieux sur son adversaire. Tessalit est dotée d’un aéroport. Et la localité est stratégique pour mener des actions dans tout le nord-est.

JEUNE AFRIQUE

Crise au Nord-Mali : l'appel au dialogue de Blaise Compaoré

13 février 19h15

Le président burkinabé Blaise Campaoré a appelé le gouvernement malien et les rebelles du MNLA au "dialogue", à l’occasion d’une entrevue avec son homologue malien, Amadou Toumani Touré, lundi 13 février à Ouagadougou.

le président malien Amadou Toumani Touré (ATT) s'est entretenu lundi 13 février à Ouagadougou avec son homologue burkinabè Blaise Compaoré, à l’occasion d'une conférence régionale sur l'éducation à laquelle participaient également les présidents ivoirien et nigérien, Alassane Ouattara et Mahamadou Issoufou.

Évoquant devant la presse le conflit entre l’armée malienne et la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Blaise Compaoré a déclaré souhaiter qu’« une dynamique de dialogue inclusive » soit mise en place, permettant « que le gouvernement malien et les parties qui ont des contestations à faire puissent s'asseoir et en parler ».

dimanche 12 février 2012

COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA DEFENSE-MERCREDI 1ER FÉVRIER 2012

Trouvé sur le site du sénat, un court exposé sur la situation dans la Corne de l'Afrique - Audition de M. Marc Etienne Lavergne, géopolitologue directeur de recherche au CNRS
Extrait

lundi 6 février 2012

Instabilité au Mali

Afrik com

Nord Mali : L’appel au dialogue de la classe politique

Le président Amadou Toumani Touré a reçu les présidents de cinq partis politiques maliens. Au menu des échanges entre ATT et les leaders politiques : la situation dans le nord du pays. Les hôtes du président Touré ont saisi cette occasion pour lancer un appel au dialogue. Ils ont aussi fait part de leur disponibilité à contribuer à l’instauration d’un cessez-le-feu.

La situation au nord Mali a été au centre d’une rencontre entre le Président de la République, Amadou Toumani Touré et la classe politique malienne. Une occasion pour les leaders politiques de partager avec le Président ATT leur approche et analyse de la question afin de trouver une solution de sortie de crise. Au cours de la rencontre, le président ATT a fourni beaucoup d’informations à la classe politique sur la situation du nord, la situation militaire, celle de l’armée, ainsi que les capacités réelles de celle-ci, par rapport à la rébellion. « Je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgame, il faut arriver à une situation où tout le monde puisse garder son calme et sa sérénité et que nous puissions trouver une solution à tout cela », a déclaré Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée nationale et candidat à la prochaine élection présidentielle, sur les antennes de la télévision nationale.
Respect du calendrier électoral
Le président malien a saisi cette occasion pour réaffirmer sa volonté de respecter le calendrier électoral. ATT leur a rappelé que le respect du processus des élections reste sa préoccupation majeure aujourd’hui. Selon Dioncounda Traoré, le souci du président Touré est la tenue des élections dans les dates constitutionnelles. Cela pour lui permettre de s’en aller le 8 juin, de passer le relai au nouveau président de la République et aux nouvelles institutions. « Il l’a dit, répété et suffisamment insisté là-dessus. Mes camarades et moi l’avons accueilli avec plaisir. C’est une préoccupation majeure chez lui » soutient le professeur Dioncounda. De leur côté, les partis politiques maliens qui ont rencontré le président de la République vont présenter à l’Assemblée nationale un plan de sortie de crise. Un plan qui aurait été en parti rédigé par Tiébilen Dramé, du parti PARENA. Autant dire que la classe politique fait bloc derrière le président. Sur le terrain, la situation varie selon les zones. Le calme est par exemple revenu à Kati, à Bamako, à Ségou et Sikasso, localités où des manifestations de femmes de militaires au front ont été récemment observées.
Jeune Afrique Mali : le MNLA "pas concerné" par l'appel au cessez-le-feu « L’appel au cessez-le-feu lancé à Alger ne nous concerne pas », a indiqué le secrétaire général de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Cherif, dans une interview publiée lundi par le quotidien El Khabar. Conditionnant le cessez-le-feu à la reconnaissance des droits du peuple touareg, Bilal Ag Cherif a tout de même salué les efforts de ses « frères algériens » et exhorté Alger à aider à arrêter une guerre ethnique contre les blancs à Bamako.... Le secrétaire général du MNLA a également nié l'existence de tout lien avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et a même affirmé détenir des preuves de l’implication du gouvernement malien avec l’organisation terroriste. Il a enfin démenti l’obtention par le Mouvement d’armes libyennes.
.. Rébellion au Nord-Mali : une menace sur les élections ? 06/02/2012 à 09h:47 Par MGB, avec A. Thiam, à Bamako ...Le chef suprême des armées a déployé les grands moyens depuis la première attaque, à Ménaka, le 17 janvier, par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), une rébellion née en juillet 2011 dans le but d'obtenir l'autodétermination de cette région. « Cette fois, personne ne pourra l'accuser de laxisme », glisse un conseiller. Hélicoptères de combat, avions de reconnaissance et renforts de soldats... La situation sécuritaire semble être prise très au sérieux. Le chef d'état-major, le général Gabriel Poudiougou, a pris ses quartiers à Gao. Soutenue par des milices arabe et touarègue, l'armée tente de contenir les attaques des rebelles, dont les coups de boutoir se font plus pressants. El Watan Alger tente de faire taire les armes Pour éviter un embrasement généralisé dans le nord du Mali, où est enregistrée une résurgence de la rébellion touareg depuis le 17 janvier dernier, les autorités algériennes ont mené, samedi et dimanche à Alger, une médiation entre des représentants du gouvernement malien et de l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement qui représente la majorité de la population touareg.
Atlas info Plus de 15.000 personnes ont fui le Mali en raison des combats Dimanche 5 Février 2012 modifié le Dimanche 5 Février 2012 - 22:53 Plus de 15.000 personnes, parmi lesquelles certaines travaillant pour l'armée malienne, ont fui le Mali pour se réfugier dans des pays voisins à cause de l'offensive lancée par des rebelles touaregs contre le gouvernement au mois de janvier, ont annoncé des organisations humanitaires. Certains civils fuient des zones de combat, alors que d'autres craignent qu'il y ait des représailles contre les personnes soupçonnées d'être des Touaregs. Au moins une maison de famille touarègue a déjà été attaquée près de la capitale, Bamako. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), 10.000 personnes se sont réfugiées au Niger suite à des combats qui ont eu lieu dans des villes situées près de la frontière, et le CICR a pris des mesures pour fournir de la nourriture et des solutions d'hébergement.

dimanche 5 février 2012




Djibouti-USA Un nouvel accord de coopération militaire Le ministre de la Défense, M. Abdoulkader Kamil et l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique à Djibouti ont signé hier un nouvel accord djibouto-américain de coopération militaire. La cérémonie de signature de cet accord a eu lieu en présence de nombreux officiers supérieurs des forces armées des deux pays. C’est à l’état-major général des Forces armées djiboutiennes qu’a eu lieu hier la cérémonie de signature d’un nouvel accord djibouto-américain de coopération militaire. L’accord, désigné par son acronyme anglais d’ACSA (Accord d'Acquisitions et d'Echanges de Services) a été paraphé par le ministre de la défense, Abdoulkader Kamil Mohamed et l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique, Geeta Pasi. La cérémonie de signature a eu lieu en présence du major-général Barbara J.Faulkenberry, commandant les Forces aériennes des Etats-Unis, du général Fathi Ahmed Houssein, chef d’état-major général des FAD, du général Zakaria, chef d’état-major de la défense et du contre-amiral Michael Faulken, commandant les Forces interarmées combinées pour la Corne de l’Afrique. Le précédent accord signé en 2002 pour une durée de dix ans étant arrivé à son terme, ACSA II restera, dit-on, indéfiniment valide sans aucune date d’échéance, ce qui laisse supposer que les deux pays entendent inscrire dans la durée leur coopération militaire. Cet accord permet l’échange rapide et sans difficultés de nombreux types de services entre unités militaires des deux pays. Il s’agit de faciliter la cession, le remplacement ou même la mise en vente d’équipements et de matériel militaire. Il permet aussi, dit-on, de rationaliser davantage la logistique, la maintenance et l’approvisionnement et ainsi renforcer davantage les relations d'amitié entre nos deux pays. Il s’agit d’un accord qui confirme l’interopérabilité des forces armées des deux pays et la nature durable de leur coopération en matière de défense. ACSA II permettra à Djibouti et à son puissant allié de renforcer leur coopération notamment en matière de sécurité internationale.


photo : MCC Northwood , visite DSACEUR opération Océan shield

édition du 29 janvier Diplomatie Visite d'une délégation de l'OTAN à Djibouti Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale PI, et ministre délégué, chargé de la coopération internationale, M. Ahmed Ali Silay a reçu hier en audience, le général Alexander Shirreff, commandant adjoint des forces de l’OTAN et l’amiral David Zambellas, des forces navales de l’OTAN en visite de courtoisie à Djibouti. Notons que l’entretien entre les deux parties a porté sur des questions d’intérêts communs notamment sur la situation actuelle de la piraterie maritime dans le golfe d’Aden ainsi que les perspectives de coopération des relations bilatérales entre la République de Djibouti et l’OTAN bilatérale. Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Mohamed Ali, le directeur de la communication, M. Moussa Mohamed et le directeur des relations multilatérales PI, M. Issa ont pris part à cette rencontre.

vendredi 3 février 2012

Rencontre quadripartite des chefs d’état-major des pays de l’Union du fleuve Mano: Retour de mission en Sierra-Leone du chef d’état-major général des Frci
Le Général de division Soumaila Bakayoko, Chef d’Etat-Major Général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire est rentré d’une mission de 72 heures en Sierra-Leone, Du dimanche 22 au mercredi 25 janvier 2012 à Freetown en Sierra-Leone, le CEMG a participé à la réunion quadripartite de haut niveau avec ses trois autres homologues de l’Union du Fleuve Mano*
La sécurité aux frontières ivoiriennes, libériennes, guinéennes et sierra-léonaises était au centre d’une réunion de haut niveau à Freetown (Sierra-Léone). Comme acteurs de cette rencontre au sommet, les chefs d’états-majors des armées des pays membres de l’Union du Fleuve Mano. Intéressé au plus haut point par les questions sécuritaires, le patron de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a pris une part active à cette réunion. Le chef d’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui est rentré, hier, de Sierra-Léone, n’a pas tari d’éloges sur les retombées de cette réunion. « Il s’est agi de rendre opérationnelles les décisions des chefs d’Etat qui ont stipulé qu’il faille développer la paix et la sécurité entre les différents Etats du Fleuve Mano et également faire en sorte qu’il y ait une intégration économique et sociale dans la sous-région. Les experts ont planché sur les deux grands thèmes. En ce qui concerne l’intégration économique et sociale, beaucoup de recommandations ont été faites. Tout comme, en ce qui concerne la paix et la sécurité, beaucoup de dispositions ont été envisagées », a confié Soumaïla Bakayoko. Il a ajouté que les pistes de solutions à la question sécuritaire, proposées à Freetown, seront bientôt validées par les chefs militaires à Abidjan. « Très prochainement, ces dispositions pourraient être entérinées par les chefs d’états-majors de l’Union qui vont très bientôt se retrouver à Abidjan pour faire en sorte que la sécurité au niveau des frontières soit une réalité, que la libre circulation des personnes et des biens soit également une réalité », a poursuivi le général Bakayoko. Articles Abidjan.net
*L'Union du fleuve Mano est le regroupement de trois pays d'Afrique de l'Ouest à des fins de coopération et d'intégration régionale. Créée en 1973 entre le Liberia et la Sierra Leone, l'Union fut rejointe en 1980 par la Guinée. Le but était de promouvoir la coopération économique. Elle tire son nom du fleuve Mano qui prend sa source sur les pentes des Monts Nimba et sert ensuite de frontière entre le Liberia et la Sierra Leone. À cause des guerres qui ont secoué ces pays, l'Union n'eut qu'une existence théorique (voir guerre civile de Sierra Leone et guerre civile du Libéria). Mais l'union fut relancée le 20 mai 2004 avec un sommet des trois chefs d'État, les présidents Lansana Conté, de Guinée, Ahmad Tejan Kabbah du Sierra Leone et Gyude Bryant du Liberia Source wikipedia