mardi 28 décembre 2010

Casamance : L’armée perd sept soldats dans un accrochage avec le Mfdc
Sanglante aura été la journée d’hier en Casamance, notamment pour l’armée qui a perdu sept éléments dans des accrochages avec des rebelles du Mfdc. Un bilan qui traduit le regain de tension noté depuis dimanche à la périphérie de Bignona.
(Correspondance) - C’est entre la commune de Bignona et le village de Boutolate, sur la route de Sindian que l’armée et des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) se sont affrontés hier pendant des heures. Le bilan de cette demi-journée d’affrontements est de sept morts du côté de la Grande muette. L’information a d’ailleurs été confirmée par une source proche de l’armée qui parle également de plusieurs blessés. Du côté des rebelles, aucun bilan n’est pour le moment disponible même si certaines indiscrétions parlent de lourdes pertes.
Les combats qui ont été violents se sont poursuivis hier dans l’après-midi à la périphérie de la capitale du Fogny. Ce qui a provoqué une véritable angoisse chez les populations civiles. Depuis dimanche dernier, ces dernières assistent impuissantes au regain de violence pratiquement à quelques centaines de mètres de la commune de Bignona.
Dimanche déjà, l’armée et les rebelles se sont affrontés à quelques kilomètres de la capitale du Fogny, vers le village de Tenghory. Des accrochages au cours desquels les rebelles auraient subi des pertes énormes tandis que deux blessés ont été enregistrés dans les rangs de l’armée.
Hier, la tension a augmenté. En atteste le bilan de cette matinée d’affrontements qui a fait sept morts et des blessés du côté de l’armée. A Bignona où se situe l’épicentre du conflit, l’angoisse se lisait sur le visage des populations civiles, au cœur de la crise depuis dimanche dernier. Une atmosphère qui risque d’avoir de beaux jours devant elle.
D’après des témoins, les assaillants qui seraient plusieurs dizaines ont promis de revenir à la charge. Dans tous les cas, le bilan d’hier est l’un des plus lourds, enregistrés par l’armée sur le théâtre des opérations en Casamance depuis le déclenchement du conflit armé en 1982. Les populations du sud gardent encore en mémoire les événements douloureux de Babonda en 1995 et Mandina Mancagne en 1997 avec le massacre de 48 soldats tués par des présumés rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance.
Mamadou Papo MANE

lundi 27 décembre 2010

La RDC entend renforcer sa coopération militaire avec l’Egypte et le Zimbabwe.
C’est ce qui explique l’entretien que le ministre congolais de la Défense a eu, le vendredi 24 décembre avec les diplomates de ces deux pays.
Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Charles Mwando Nsimba, s’est entretenu, le vendredi 24 décembre, dans son cabinet de travail avec le chargé d’affaires d’Egypte, Nabil Neki et l’ambassadeur du Zimbabwe en poste à Kinshasa, John Georges Mayowe, rapporte une source proche de ce ministère. Avant de noter que les deux personnalités se sont réjouies de l’excellence de cette coopération manifestée à plusieurs occasions.
A rappeler que l’une des dernières opportunités qui souligne ces bons rapports demeure, sans nul doute, le récent voyage que le ministre Charles Mwando Nsimba a effectué en Egypte.
En effet, au cours de ce dernier séjour de travail, les principaux axes de cette coopération ont été définis et développés conformément à la volonté exprimée, en son temps, par les chefs d’Etat des deux pays, Hosni Moubarak d’Egypte et Joseph Kabila de la République démocratique du Congo.
Parmi ces axes, on retiendra la formation et l’entraînement par les instructeurs égyptiens des unités des FARDC. Il s’agit des unités de l’artillerie, de blindés et de la marine qui figurent également dans le volet de formation de cet accord. Il est prévu aussi l’admission des officiers congolais des FARDC dans les académies et grandes écoles militaires égyptiennes.
Par ailleurs, la RDC et le Zimbabwe ont convenu d’actualiser leur programme de coopération militaire. C’est du moins ce qui ressort de l’audience que le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants a accordé le même jour à l’ambassadeur du Zimbabwe, John Georges Mayowe, précise notre source.
Au cours de cette audience qui s’est déroulée au Mont Ngaliema, en présence du général de brigade Pone Shima, les deux parties se sont penchées principalement sur l’aspect de la force en attente de la SADC pour la gestion des conflits.
journal Le potentiel

dimanche 26 décembre 2010

Bissau: remise en liberté de l'ex-chef de l'armée renversé le 1er avril

BISSAU - L'ancien chef de l'armée bissau-guinéenne renversé le 1er avril, José Zamora Induta, a été libéré mercredi soir en même temps que six autres officiers, deux jours après que la Commission européenne eut exigé la fin des détention illégales et brandi la menace de sanctions.

"Je suis sorti hier (mercredi) soir, sur ordre de l'état-major qui a mis en pratique une requête du président de la République (Malam Bacai Sanha) et du gouvernement (de Carlos Gomes Junior)", a déclaré jeudi l'amiral Induta, joint au téléphone par l'AFP.

Sa libération est intervenue après le lancement, lundi, par la Commission européenne à Bruxelles, d'une procédure pouvant déboucher sur des sanctions à l'encontre de la Guinée-Bissau.

Elle avait exigé "la fin des détentions illégales et de l'impunité" dans ce pays et menacé de suspendre, partiellement ou intégralement, la coopération au développement, à l'exception des aides humanitaires. Des financements européens de 120 millions d'euros étaient envisagés jusqu'en 2013.

Cette menace avait été prise très au sérieux à Bissau, au moment où le gouvernement doit combler un déficit budgétaire de 82 millions d'euros.

Une source proche de l'état-major a néanmoins affirmé à l'AFP que cette libération n'avait "pas été décidée sous la pression" de la communauté internationale mais "à titre purement humanitaire".

"Il (Induta) est placé en résidence surveillée. Il n'est pas libre de ses mouvements", a ajouté cette source militaire.

Le général Indjai, adjoint au chef d'état-major général José Zamora Induta, avait fait arrêter son supérieur, le 1er avril. Le même jour, le chef du gouvernement, Carlos Gomes Junior, avait été séquestré pendant plusieurs heures et menacé de mort par des militaires proches du général Indjai.

Trois mois plus tard, Indjai s'était fait nommer, officiellement, à la tête de l'armée, au grand regret de la communauté internationale.

Ce dernier "putsch" au sein de l'armée intervenait un peu plus d'un an après le double assassinat, en mars 2009, du chef d'état-major général Batista Tagmé Na Wai et du président de la République Joao Bernardo Vieira.

Jeudi, le ministère de la Défense a annoncé qu'"en concertation avec l'état-major et le tribunal militaire", il avait décidé de remettre en liberté le contre-amiral Zamora Induta et le colonel Samba Diallo, détenus depuis le 1er avril, mais aussi cinq autres officiers arrêtés en 2009.

Le général de brigade Manel Melcias Fernandes et quatre autres militaires ont été libérés de la base aérienne de Bissau. L'armée leur imputait la responsabilité de l'attentat à la bombe contre Batista Tagmé Na Waie....

(©AFP / 23 décembre 2010 11h45)

USA-Guinée Bissau : Washington se félicite de la libération « heureuse » de Zamora Induta

José Zamora Induta, ancien chef de l'armée bissau-guinéenne a été libéré ce 22 décembre. Les Etats Unis, par le biais de leur ambassade basée à Dakar, se félicite de cette libération « heureuse ».

(photo: 2space.net) José Zamora Induta, ancien chef de l'armée bissau-guinéenne .

(photo: 2space.net) José Zamora Induta, ancien chef de l'armée bissau-guinéenne .

« L'Ambassade des États-Unis d’Amérique est heureuse de constater la décision prise par le gouvernement de la Guinée-Bissau de libérer Zamora Induta, ancien chef des forces armées, et les autres détenus », lit-on dans le communiqué. De même selon Washington, « Ces libérations sont conformes aux déclarations antérieures du gouvernement des États-Unis demandant au gouvernement de la Guinée-Bissau de respecter la constitution et la primauté du droit ».

M. Zamora avait arrêté le 1 avril dernier avec d’autres officiers. A cette occasion, le premier ministre, Carlos Gomes Junior, avait été aussi mis en résidence surveillée. « Plus qu’à un coup d’Etat, on a assisté à un basculement du pouvoir au sein de l’armée », avait observé RFI. Devant une telle situation qui risquait de plonger à nouveau ce pays dans l’instabilité, les américains avaient demandé « au gouvernement de Guinée-Bissau de mettre un terme à la détention illégale prolongée du vice-amiral Jose Zamora Induta et d’autres officiers et soldats ». « Au vu de la promotion du général Indjai et du maintien en détention de l’amiral Induta, les États-Unis n’apporteront pas leur appui au processus de réforme du secteur de la sécurité », avait martelé Washington.

EL HADJI ALASSANE DIALLO aloulodia@gmail.com

44ème anniversaire de la création de l'Académie Militaire Tuisienne

BEN AROUS, 24 Déc 2010 (TAP)-

M. Ridha Grira, Ministre de la Défense Nationale, a présidé, Vendredi, à Fondouk Jedid, une cérémonie marquant la célébration du 44ème anniversaire de la création de l'Académie Militaire, en présence de membres du conseil supérieur des armées ainsi que de nombreux officiers, professeurs et élèves-officiers.

Le Ministre a souligné, à cette occasion, le souci du Président Zine El Abidine Ben Ali de promouvoir l'Armée Nationale et de consolider ses structures, notamment les établissements de formation, partant de sa foi en l'importance de la formation dans l'amélioration des aptitudes et des compétences de l'armée.

Il a mis en relief la décision du Chef de l'Etat de créer un institut supérieur de la médecine militaire, chargé de former des cadres médicaux et paramédicaux, et d'effectuer des études complémentaires spécialisées au profit du staff médical militaire, de manière à améliorer les services sanitaires dans les institutions hospitalières, les cliniques et les unités militaires, et de développer le système sanitaire national, en général.

M. Grira a souligné, dans ce même cadre, la décision présidentielle de créer une instance des enseignants chercheurs militaires, évoquant la réalisation du premier noyau d'un laboratoire balistique au sein de l'Académie Militaire, un acquis qui vient appuyer et enrichir la recherche scientifique dans l'académie, a-t-il affirmé.

Il a, par ailleurs, fait part de la satisfaction des brillants résultats enregistrés chaque année par l'Académie Militaire, mettant en exergue les efforts déployés pour promouvoir davantage cette institution et les établissements similaires, dans le cadre du programme de développement du système d'enseignement militaire qui vise à hisser la formation au sein des forces armées aux meilleurs niveaux, s'agissant des méthodologies pédagogiques, des programmes d'enseignement et de la recherche scientifique.

Il a rappelé, dans ce sens, les importantes réalisations accomplies ces dernières années dans le domaine de la formation et de l'enseignement militaire, dont les échos ont dépassé les frontières.

samedi 25 décembre 2010

24 Décembre

Guinée: le général Konaté va se faire soigner de nouveau au Maroc

Le général guinéen Sékouba Konaté, qui a présidé en 2010 le régime de transition ayant conduit à l'élection du civil Alpha Condé, a quitté jeudi soir Conakry pour Rabat, où il doit à nouveau recevoir "des soins médicaux", a indiqué jeudi un membre de son entourage.

"Il part pour ses soins médicaux au Maroc. Il se rendra ensuite à Addis Abeba pour rencontrer Jean Ping", le président de la commission de l'union africaine (UA) qui l'a récemment nommé au poste de commandant de la force africaine en attente, a ajouté la même source.

Sékouba Konaté a été salué à son départ de l'aéroport de Conakry par le tout nouveau président guinéen Alpha Condé, opposant historique élu le 7 novembre après 26 ans de régimes militaires, a constaté l'AFP.

M. Condé était accompagné de l'ancien Premier ministre du gouvernement de transition, Jean-Marie Doré, de plusieurs membres de l'ancien gouvernement et d'un détachement de l'armée.

Les honneurs ont été rendus au général Konaté par la garde républicaine qui a interprété l'hymne national en son honneur. Puis l'ancien dirigeant guinéen a quitté la capitale à bord d'un avion de la compagnie Royal Air Maroc.

L'officier effectue fréquemment des séjours au Maroc pour raisons médicales. Lorsqu'il avait fait ses adieux solennels à l'armée, le 16 décembre, il avait lui-même déclaré: "Je dois repartir pour continuer à suivre mon traitement médical, et recouvrer la santé et l'énergie".

jeudi 23 décembre 2010

1,800 more UPDF sent to Somalia
Museveni inspects a guard of honour mounted by the graduands at Singo military training school on Tuesday

Museveni inspects a guard of honour mounted by the graduands at Singo military training school on Tuesday

By Barbara Among

A contingent of 1,800 more Ugandan peacekeepers will be deployed in Somalia to bolster the African Union force in the war-torn country.
The group is part of the troops that were passed out by President Yoweri Museveni on Tuesday at the newly launched urban warfare training base in Singo.
The centre will be used to train Ugandan peacekeepers to counter urban terrorism.
The 27 units built at Singo training school by the British are a copy of the plan and structures in the Somali capital Mogadishu.
Urban warfare is combat conducted in urban areas. The characteristics of an average city include tall buildings, narrow alleys, sewage tunnels and subway systems.
In Somalia, the insurgents have the advantage of a detailed knowledge of the area, right down to the layout inside buildings and the means of travel.
According to the UPDF Commander of Land Forces, Lt. Gen. Katumba Wamala, the structures put up at Singo were based on lessons learnt by the UPDF in the last three years of operating in Mogadishu.
There has been intense urban warfare since Ugandan troops entered Mogadishu in March, 2007.
The fighting is between the Somali Transitional Federal Government troops and Islamist insurgents, including the al-Shabaab.
The peacekeepers have constantly come under attack from the top of Juba Hotel and bank buildings. From these places, the rebels fire at the airport, the sea port and Base Camp, the main AMISOM base in Mogadishu.
Complicating factors in urban warfare is the presence of civilians and the complexity of the urban terrain.
Uganda has been accused by humanitarian organisations of firing indiscriminately and killing civilians in Mogadishu.
Aware of the allegations against AMISOM, the UK, US and France, who are partners in the AU mission in Somalia, have stepped up efforts to improve firing skills among Ugandan and Burundian troops in Somalia.
Early this year, Lt. Col. Gabriel Rousselle, the commander of French troops, told journalists that the troops were being trained in urban warfare that involved cordon-and-seizure tactics in an environment mimicking the narrow streets and alleys of Mogadishu.
Rousselle said the training demanded a focused, unit-based approach to urban warfare.
At the same centre, the American army helped to build a base camp for Ugandan soldiers, fully furnished with beddings and mosquito nets.
Passing out of 5,549 soldiers after a ten-month training at Kaweweta and Singo training schools recently, President Yoweri Musevni commended the American and British troops for their assistance.
“We thank the Americans for building a temporary camp base for our soldiers. We also thank the British for building a demonstration centre for urban warfare,” said Museveni.
Out of the total number, 1,800 were trained as peacekeepers.
During the training, female soldiers came out as the best in drill and the male counterparts in discipline and field-craft.
The best overall trainee from Kaweweta training school was Pte. Livingstone Liwalabya, and the best from Singo was Pte. Simon Yile.
Museveni said Uganda’s economy was strong enough to fund both civilian and military projects.
“The army cannot be strong unless the economy is strong. We have been able to fund many of the civilian and the military projects.”
Museveni called on the soldiers to exercise maximum discipline while executing their work.
He said AMISOM had earned Uganda a good name on the continent and beyond.

Press release
VICENZA, Italy — U.S. Army Africa’s commanding general met with Algerian military and government leaders in Algiers Dec. 5-7.

Maj. Gen. David R. Hogg discussed bilateral relations and regional issues, toured the Algerian Central Military Museum and met with reporters for a free-ranging press conference before returning to USARAF headquarters in Vicenza, Italy.

Accompanied by U.S. Ambassador to Algiers, the Hon. David Pearce, and members of the American country team, Hogg met with Maj. Gen. Ahcene Tafer, land forces commander of the People’s National Army (ANP); Mohamed Kamel Rezag Bara, presidential adviser on counterterrorism; Maj. Gen. Ahmed Senhadji, secretary general of the Ministry of Defense; and Brig. Gen. Rachid Saoudi, commander of ANP special forces; said Lt. Col. Philip Archer, U.S. Army Africa’s North African regional desk officer.

Hogg took the opportunity to clarify USARAF’s missions and dispel erroneous perceptions during a press conference Dec. 6 with Algerian and international media.

This is my first trip to Algeria, and I’m here to meet with the leadership of the land forces and to develop a relationship, and to discuss some of the future training opportunities that both of our nations can do together,” Hogg said.

He mentioned upcoming joint Algerian-American reconnaissance and counter-IED training possibilities, and a future visit by Algerian soldiers to the United States to investigate how the Army integrates its lessons learned center into its training regime.

A lot of mutual discussions and a lot of mutual benefits this year,” he said.

Hogg went into some detail to explain what U.S. Army Africa is, its place in the overall U.S. military, and the context of its operations in Africa.

Let me explain a little bit about what U.S. Army Africa does. It’s one of these headquarters that a lot of people don’t know anything about, to include some of the people I talk to in the U.S. military,” he said.

Hogg clarified that USARAF is an Army component command with its headquarters in Vicenza, Italy, and is the land forces component of U.S. Africa Command, led by Gen. William E. “Kip” Ward, which is headquartered in Stuttgart, Germany.

It is strictly a headquarters. That means I have a staff and personnel that do headquarters-type business. I have no assigned forces, which means I do not have combat forces assigned to my headquarters,” Hogg said.

Our primary mission here on the continent of Africa is what we refer to as theater security cooperation. In other words, we come at the request and the permission of the sovereign countries here in Africa to train, to work with, to cooperate on a variety of areas — from just basic command-post exercises to doing humanitarian- and disaster relief-type events — the whole realm.

But we come only if a nation says, ‘Hey, we’d like to do some work with you, we’d like to partner with the U.S. Army forces.’

And the other piece that’s very important is that we are in support of the embassies. So we do not do anything on our own, unilaterally. We work with the countries and we work with the embassy, and that’s really what our mission set is.”

Hogg responded in the negative when asked whether USARAF had established or was in the process of establishing bases in Algeria or the region.

I think the question you’re trying to ask is: Do we have any bases here in Algeria? And the answer is: No, we don’t have any bases here,” he said

Hogg responded as well to a number of questions regarding security and counterterrorism activity in the Sahel region.

As you know, this is a regional issue, where Algerian land forces have taken a leadership role, and it’s very impressive, the progress that’s been made,” he said.

He described the current status of counter-terrorism in the Sahel as a work in progress. “And with the leadership of the Algerian land forces and the work that they’re doing down there for coordination, there’s progress being made,” Hogg said.

He was asked about whether counter-terrorism training is part of the Algerian-American land forces relationship.

Our support and assistance is based on request from sovereign countries, and it’s really in a training piece, so that kind of flows into your counter-terrorism training,” he said.

The general was asked whether USARAF, or AFRICOM, is planning to establish a headquarters on the African continent proper, and took the opportunity to dispel that lingering notion.

There is no decision, no desire to move the AFRICOM headquarters. I mean, Gen. Ward’s been pretty clear on that: He wants to get beyond that and just get into the mission. As far as my headquarters goes — Vicenza, Italy: that’s where we’re at, that’s where we’re going to stay.

Which means we do a lot of travel to make the mission happen — but that’s OK.

So there are no plans now, in the future or in the past to move AFRICOM into the continent . . . and that’s really where we’re at at this stage. We’re more interested in getting on with our mission of cooperation and helping with security and stability on the continent.

The bottom line is: continued engagement and agreement as far as some of the future activities that are planned, and the potential for future exercises here in Algeria. And so it’s very productive and very enjoyable. I’ve enjoyed it and I’m looking forward to coming back.”

Hogg returned to Vicenza Dec. 7. The visit strengthened the overall relationship between the Algerian and American land forces, said Archer.

They value the growing partnership with the U.S. military. They are a very modern military and we have much to learn from them,” he said.

Photo US Army

mercredi 22 décembre 2010

Maroc : Le général Ahmed Boutaleb sur orbite

C'est l'étoile montante des FAR. Il a su se montrer très discret tout le long de sa carrière au sein des Forces Royales Air.

Le général de division aérienne Ahmed Boutaleb a commencé sa carrière en tant que pilote de transport qualifié sur l’hercule C-130. Sa formation, il l’a suivie aux Etats-Unis en bénéficiant d’un programme d’aide que les USA ont accordé au royaume chérifien. En 1978, il rejoint sur décision du colonel Mohamed Kabbaj une nouvelle affectation en tant que responsable de la Division d’Instruction Pilotage (DIP) à l’Ecole Royale de l’Air (ERA) et la Base Ecole des Forces Royales Air (BEFRA). En pleine guerre contre le Polisario, Ahmed Boutaleb, alors simple capitaine, se verra confier les commandements successifs des bases aériennes de Laâyoune et de Salé. De retour à Rabat, Hassan II le nommera en tant qu’aide de camp du futur roi Mohammed VI, alors prince héritier. Cette promotion changera radicalement sa carrière. Vers la fin de son règne, Hassan II congédie le général de Brigade Abdelaziz Alaoui M’rani, inspecteur des Forces royales Air et le remplacera par Ahmed Boutaleb, promu au grade supérieur de colonel Major. Mais, c’est réellement avec l’avènement de Mohammed VI que la carrière du général de Division aérienne atteindra son apogée. Le roi lui confie la modernisation de la flotte de l’armée de l’air marocaine, vieillotte et incapable de rivaliser avec sa concurrente algérienne. C’est lui qui supervise l’acquisition des 24 nouveaux avions F-16 que le Maroc préfère aux Rafales français. Le général de Division Ahmed Boutaleb que l’on dit très proche et très écouté par le roi du Maroc, a joué un rôle déterminant dans le choix fait par le Maroc pour les avions américains. On le dit également tout près d’occuper un poste éminent au sein de l’armée chérifienne. Abdelaziz Bennani, très malade, aurait-il enfin trouvé un successeur ?

photo USAF

Le Tchad sans la Minurcat

La Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad ( La Miurcat) qui a pris en mars 2009 le relais de la Force européenne Eufor, aurait effectué son retrait total du Tchad, selon le général Oki Dagache, représentant spécial du président tchadien auprès de la force internationale.

L’objectif de la Minurcat était de protéger les réfugiés et déplacés puis favoriser leur retour volontaire et faciliter l'aide humanitaire. Cette mission a-t-elle atteint son objectif? La réponse est Non, selon les autorités tchadiennes qui ont demandé son retrait en janvier 2010. Certes, le Tchad n’est plus dans une situation de faiblesse, où des rebelles peuvent effectuer des promenades jusqu’à N’Djamena. Au niveau sécuritaire, la situation s’est nettement améliorée et l’armée tchadienne est aujourd’hui l’une des plus puissantes de la région.

Les 1900 soldats onusiens ont quitté et il ne reste plus qu'une équipe logistique ainsi qu'une petite cellule qui sera chargé de la +liquidation+", a affirmé le général Oki Dagache coordonateur de la Conafit.

"Nous sommes entrés dans la phase terminale du retrait et tout se déroule normalement", a-t-il ajouté, soulignant que le Tchad avait "réceptionné tous les camps de la Minurcat à l'exception de ceux de N'Djamena et Abéché" (est), les deux plus grands de la Mission.

"Ces deux camps devraient nous être remis le 28 décembre", a précisé le général.

"Le départ des militaires de la Minurcat ne pose pas de problème de sécurité pour la population car la Minurcat n'a jamais protégé les populations locales", a-t-il souligné, assurant que la "situation dans l'est s'est beaucoup améliorée".

Selon le schéma approuvé, la composante militaire qui n'a jamais atteint les 5.500 hommes prévus, a été réduite de 3.600 à 2.200 hommes (1.900 au Tchad et 300 en Centrafrique) à la mi-juillet. Le retrait total devant être effectif le 31 décembre.

mardi 21 décembre 2010

Des journalistes Sénégalais suivent une" formation militaire"

Ziguinchor, 20 déc (APS)- Une dizaine de journalistes de médias basés à Ziguinchor ou correspondants prennent part depuis lundi, à l’Alliance franco-sénégalaise, à un séminaire de formation à l’initiative de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

La formation est dirigée par le capitaine de frégate, Diodj Sène, officier adjoint à la DIRPA, le capitaine Mouhamadou Moustapha Sylla, officier de relations publiques à la DIRPA également et le capitaine Ababacar Niang, officier de relations publiques à la zone militaire 5.

Le séminaire de trois jours vise à outiller les participants dans des domaines variés comme la connaissance des Armées, les grades et appellations, la communication de crise, les relations civilo-militaires et le traitement de l’information sensible.

La cérémonie d’ouverture de la session a été présidée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, en présence du colonel commandant la Zone militaire n°5, Cheikh Guèye.

Etaient aussi présents, les commandants du 5e Bataillon d’Infanterie, du Sous-groupement n°4 des sapeurs pompiers et de la police.

Pour le commandant de la zone militaire n°5, ‘’le choix de Ziguinchor revêt une importance particulière au vu du contexte actuel, mais aussi de la représentation significative des organes de presse’’.

Notant ‘’l’expertise très limitée’’ des médias pour ce qui touche aux questions de défense et de sécurité, entraînant souvent une ‘’incompréhension’’ entre journalistes et militaires, le colonel Cheikh Guèye estime qu’il dès lors ‘’est nécessaire pour tout professionnel traitant de questions aussi sensibles et fondamentales de se former en la matière’’.

lundi 20 décembre 2010

AFRIQUE ACTU nous livre quelques informations sur les nouveaux officiers généraux des armées du Burkina.

dimanche 19 décembre 2010

ARTICLE

En visite de travail au Cameroun depuis mardi dernier, le général de division Jia Xiaoning, directeur adjoint du bureau des affaires étrangères au ministère chinois de la Défense nationale a été reçu hier en fin de matinée par le chef de l'Etat.

Une audience de trente minutes qui s'est déroulée en présence du ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o, et du ministre chargé de mission à la présidence de la République, secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, Paul Atanga Nji. L'audience a porté sur les relations d'amitié et de coopération entre la Chine et le Cameroun.

C'est du moins ce qu'a expliqué le général de division, Jia Xiaoning à la presse qui l'attendait après son entretien avec le chef de l'Etat : « j'ai transmis les salutations cordiales et des meilleurs vœux de notre président Hu Jintao à S.E M. le président. J'ai aussi transmis le désir de la partie chinoise de développer encore davantage notre relation bilatérale», a ajouté l'hôte du président Paul Biya. Il était accompagné d'une suite importante de personnalités civiles et militaires de son pays. A son tour, le chef de l'Etat a exprimé son désir de voir cette coopération se développer davantage. Tout s'est déroulé dans une atmosphère empreinte de cordialité avec échange de cadeaux. Le chef de l'Etat a notamment offert à son hôte la prestigieuse médaille du cinquantenaire.

Sur le plan strictement militaire, les relations sont bonnes entre le Cameroun et la République populaire de Chine, comme l'attestent les derniers développements. Peu avant d'être reçu par le chef de l'Etat, le général de division Jia Xiaoning a signé avec le ministre d'Etat, secrétaire général à la présidence de la République, Laurent Esso, une convention d'assistance militaire sous forme de dons de matériels d'un montant total de quinze millions de yuans (un milliard cinquante millions de f.cfa).

Au cours de cette cérémonie qui s'est déroulée dans la salle de conférence du secrétariat général de la présidence de la République, Laurent Esso, au nom du chef de l'Etat, a élevé le général de division Jia Xiaoning au rang de commandeur de l'ordre camerounais de la Valeur.

Avant-hier déjà, le général de division Jia Xiaoning avait rencontré des autorités en charge des affaires militaires, notamment le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o et le chef d'état-major des armées, le général de division, René Claude Meka. Entre la République populaire de Chine et le Cameroun, tout se déroule dans le respect mutuel: « nous essayons d'œuvrer de concert avec les autorités militaires camerounaises pour promouvoir notre coopération militaire dans tous les domaines » a tenu à préciser l'hôte du président Paul Biya à la fin de son entretien avec la presse au perron du palais de l'Unité.

Les forces de défense namibienne intègrent dans leurs rangs des jeunes gens au parcours difficile ( orphelins de guerre, enfants vulnérables)
Article journal New Era 14 December 2010
Over 1000 complete military course - by Helvy Shaanika
ONDANGWA - Over 1000 private soldiers, including 402 women, last Friday graduated from the Special Project Second Intake of the Military School at Oluno Army Base.
The newly trained troopers were recruited through the Namibian Defence Force (NDF) special programme that aims at recruiting liberation war children, orphans and other vulnerable youth.
Addressing the graduates, pa-rents and members of the public, Defence Minister Major-General (Rtd) Charles Namoloh, said the graduation of the Special Programme Second Intake for the NDF symbolised the fair representation of gender in the Namibian army.
Namoloh said that at the beginning of training in June, the military school had 1057 recruits of whom 52 were disqualified for reasons varying from medicals to pregnancy, indiscipline and voluntary resignations.
Namoloh registered his disappointment with the youth that were discharged from the military school due to lack of discipline and unwanted pregnancies.
“It is painful when young people miss opportunities like this because of indiscipline. You were warned at the beginning of your training that the NDF requires highly disciplined soldiers and as you have seen, those who are undisciplined have no place in the NDF,” he said, referring to eight recruits that were expelled.
Namoloh also warned parents that fail to perform their parental duties to bring up disciplined children, instead of assuming the army is a place where good behaviour could be installed into the youth.
He said in the army, soldiers are only taught military discipline but not social discipline.
The minister urged parents not to neglect their parental duties. Namholoh urged parents not to make unnecessary financial demands from the young soldiers as they need to use their salaries to further their studies for them to excel in their careers.
The defence minister further registered his disappointment with the 18 female recruits that were discharged due to pregnancy. He said young people should not allow unwanted pregnancies to cause them to lose opportunities as pregnancy can be avoided.
“We are not saying that you should not give birth, but pregnancy is not an accident, it is something that you can avoid and plan. Even the girls that are graduating today, bear in mind that if opportunities for further training arise while you are pregnant, you will miss out on such opportunities. Therefore, the fact that you have now graduated, it does not mean you should go out there and fall pregnant irresponsibly,” he said.
12/12/2010 - Le Président de la République a reçu le Général Bruno Clément Le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, a reçu jeudi dernier, au palais présidentiel, le Général Bruno Clément, directeur de la coopération de la sécurité et de la défense du ministère français des Affaires Etrangères. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mission de travail de ce haut gradé militaire français sur l’évaluation des projets de coopération entre Djibouti et la France en matière de sécurité et de défense. L’entretien entre le Chef de l’Etat et le Général Bruno Clément s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires dont en premier lieu, le directeur de la Sécurité Nationale, M Hassan Saïd Khaireh, le chef d’état-major adjoint à la Défense, le Général Ali Hassan Kamil, l’ambassadeur de France accrédité à Djibouti, M René Forceville, et le commandant des FFDJ, le Général Thierry Gaspard-Fille-Lambie. Les discussions entre le Chef de l’Etat et son hôte ont notamment porté sur l’état de la coopération militaire entre les deux pays ainsi que les voies et moyens susceptibles de la développer davantage. Le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, et le Général Bruno Clément ont, par ailleurs, évoqué la reconduite des accords de défense qui lient Djibouti et la France. Bref, l’officier supérieur français et son hôte djiboutien se sont dits, tous les deux, satisfaits de l’avancement des travaux sur ce point. Agence Djiboutienne information

La réhabilitation de l’Etat-Major Logistique des Fardc est amorcée

Ce lundi 06 décembre 2010, une cérémonie officielle de signature de la convention pour la réhabilitation approfondie de l’Etat-Major Logistique des Fardc s’est tenue au Quartier Général de la mission Eusec RD Congo.

Le Général Mbuayama, Chef de l’Etat-Major Logistique, et ses collaborateurs étaient invités à cette cérémonie par le Général Martins, Chef de la mission Eusec RD Congo, la mission européenne de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité dans le domaine de la défense. Le projet de rénovation des installations de l’Etat-Major Logistique au sein de l’Etat-Major Général à Kinshasa vise à assurer que les locaux permettent un environnement de travail dans lequel le personnel sera en mesure d’effectuer ses tâches quotidiennes avec professionnalisme et de manière bien organisée. Au total, 24 bureaux seront complètement réhabilités, avec câblage informatique ainsi que climatisations et matériel de sécurité. Débuté en décembre 2010, ce projet de réhabilitation va s’étendre jusqu’à la fin septembre 2011 et comporte un volet infrastructure et un volet d’équipement. Les Fardc s’engagent à fournir le personnel chargé de l’exécution des travaux de rénovation, notamment le génie militaire. Ils sont responsables de la bonne progression des travaux de réfection en régie des bureaux de l’Etat-Major Logistique, sous la supervision d’un délégué désigné et placé sous l’autorité de la mission Eusec. De son côté, la mission apporte, dans le cadre de ce partenariat, un soutien aux Fardc par l’expertise, l’engagement financier pour les travaux de rénovation et pour la fourniture du matériel informatique ainsi que du matériel de bureau nécessaire. Les travaux réalisés avec la main-d’œuvre militaire permettront – outres une rénovation et une redistribution des locaux – de fournir un cadre fonctionnel et adéquat aux personnels d’un Etat-Major primordial dans le cadre de la réforme de la logistique en cours au sein des Fardc. Le projet s’inscrit dans le mandat actuel de la mission Eusec RD Congo et dans le Plan de Réforme de l’Armée. Même si les travaux sont locaux, les conséquences sont nationales : un Etat-Major Logistique doté d’installations fonctionnelles permettra de mieux gérer l’utilisation des équipements et matériels militaires à travers toute l’étendue du territoire et, par conséquent, contribuera directement et indirectement à améliorer la situation sécuritaire.

digitalcongo.net Kinshasa, 08/12/2010

samedi 18 décembre 2010

Nomination de 26 nouveaux généraux au sein de l’armée malgache

Par décret N° 2010-1015 du 15/12/10, le président de la haute autorité de la transition a nommé plusieurs nouveaux officiers généraux et promu certains à des grades supérieurs.

Message du site officiel du ministère des forces armées

Selon la tribune de Madagascar : « Ces généraux ont tous porté leur grade de colonel pendant cinq ans » selon ce qui a été annoncé par le ministre des Forces armées, le général Rakotoarimasy André Lucien, ce vendredi 17 décembre 2010, au camp Ratsimandrava à Ouest Ambohijanahary. En effet, c’est ce vendredi, au camp de la gendarmerie national d’Ouest Ambohijanahary qu’a eu lieu la cérémonie de réception des nouveaux généraux de la gendarmerie, dont le général Richard Ravalomanana.

Le ministre des Forces armées a précisé que la promotion au sein de l’armée reste un pouvoir discrétionnaire du chef de l’État, le président de la Haute autorité de la transition (HAT) actuel qui exerce aussi le rôle de chef suprême des armées.

Madagascar tribune

photo:

général Rakotoarimasy André Lucien