mardi 4 septembre 2012


La MICOPAX va intégrer les Forces Armées Centrafricaine

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé il y a quelques jours à Libreville le retrait progressif et imminent de ses troupes stationnées en Centrafrique depuis 5 ans dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX).

L’accord a été signé à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été créée le 18 octobre 1983 et fédère dix états .
Selon RFI, « La MICOPAX est la première expérience militaire de la CEEAC et regroupe dix Etats d’Afrique centrale, ce qui représente actuellement près de 800 soldats venus des deux Congo, du Cameroun, du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Burundi ».

L’intégration des Forces armées centrafricaines (FACA) se fera d’ici à fin décembre 2013, date du retrait de la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale et conformément à un accord signé, à Libreville. Les Forces armées centrafricaine (FACA) seront progressivement incorporés à la MICOPAX en deux rotations de deux bataillons de 1200 soldats. Le premier chronogramme prévoyait que le retrait de la force devait prendre fin en mai 2013. Compte tenu des difficultés, du contexte qui évolue à tout moment, nous sommes convaincu qu’à l’horizon 2013, le retrait sera terminé», a déclaré le chef d’Etat major des armées tchadiennes, Abel Yambaye Massyra qui a dirigé les travaux de Libreville au nom de son pays.

L'armée centrafricaine bénéficiera d’une expertise technique et opérationnelle pour sécuriser le pays. L'objectif est de retirer les troupes étrangères alors qu'au même moment les FACA montent en puissance. D'un commun accord les nations contributrices vont retirer progressivement leurs soldats et ne garder qu’un effectif de 55 hommes (40 militaires et 15 policiers) par Etat.
Les ministres de la Défense de la CEEAC qui était à Libreville ont mis en place un comité de pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement.
L’union européenne assure une grande partie du financement de la mission. La France appuie la MICIOPAX en fournissant à ses membres un soutien logistique important. La France déploie aussi  un dispositif militaire de près de 200 personnels qui constitue une force de dissuasion indispensable dans ce pays ou de  nombreux groupes menacent la paix.
Si la FOMAC n'a pas empêché François Bozizé de prendre le pouvoir le 15 mars 2003, elle s'est trouvée une utilité certaine en luttant contre les coupeurs de routes qui sont un fléau dans ce pays.
Selon RFI , la CEEAC étudierait  la mise en place d’une mission dans l’est du Congo.
Sources RFI, photos ministère de la défense


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