Au mois de décembre, la future participation du Brésil à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine a été annoncée. Cette contribution devrait s’élever à 750 militaires. Au regard de l’effectif annoncé, il s’agira sans doute d’un bataillon d’infanterie dont l’arrivée sera particulièrement appréciée.
Au mois de novembre, le conseil de sécurité a autorisé le renforcement de la MINUSCA à hauteur de 900 militaires. Il porte ainsi l’effectif maximal autorisé à 11650 militaires, dont 480 observateurs militaires et officiers d’état-major, 2080 policiers, dont 400 agents de police, et 108 responsables des questions pénitentiaires.
Brasilia cherche à maintenir sa visibilité dans les opérations de paix de l'ONU après son retrait d’Haïti et montre son intérêt accru pour l'Afrique. Le Brésil accepte de participer à une opération de maintien de la paix dont il n’aura pas le commandement.
Dans les années 90, le pays avait participé avec des troupes à la mission de vérification des Nations unies en Angola (UNAVEM). Il déploie régulièrement quelques observateurs au sein de missions en terres africaines.
Le Journal Officiel brésilien a publié le 09 janvier, un décret autorisant le déploiement d’une mission d’observation composée de 10 officier des Forces Armées pour la reconnaissance de la zone d'opérations de la MINUSCA dans les villes de Bangui, Bambari et des localités adjacentes.
Cette mission devrait se dérouler entre le 21 janvier et le 3 février. Elle sera de haut niveau car composée d’un contre-amiral, de deux généraux de brigade, de trois colonels, deux capitaines de vaisseaux, d’un capitaine de la corvette et d’un capitaine de l’armée de l’air. Un déploiement pourrait être envisagé avant avril 2018.
Photo d'illustration http://www.ccopab.eb.mil.br
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