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dimanche 7 octobre 2012


Prise de Kismaayo  par les armées Kénayane et Somaliennes
 












Après plusieurs mois d'attente, l'offensive contre la ville de Kismaayo a eu lieu. L'action a été conduite par l'armée Kenyane et la nouvelle armée Somalienne (SNA). L'assaut aurait eu lieu par voie terrestre sur plusieurs directions et par voie maritime. La marine Kenyane a donc conduit une opération amphibie avec des moyens importants , bombardant des positions au sol avec son dernier patrouilleur.

Depuis un an, l'armé kényane a engagé son armée  et l'ensemble de son arsenal dans la lutte contre les shébabs. Sur les documents photographiques, on note la présence de véhicules Hummer données par les États-Unis, de char britannique Vickers Mk3 et d'automitrailleuses Panhard AML-90. Les kényans ont aussi utilisé des canons de 105mm et des mortiers de 81mm .

L'offensive de l'AMISOM  a sans doute été contrariée  par la perte des hélicoptères ougandais lors de leur transit vers la zone d'opérations.


Après l'entrée dans la ville portuaire, l'armée somalienne  a entrepris de fouiller la localité pour débusquer les membres des milices Al-Shabaab .
Depuis le départ des shébabs, au moins trois civils, dont un chef traditionnel, ont été tués dans ce qui apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants.

Retour à la normalité
Depuis le départ des islamistes on note le retour au marché de Kismayo du "khat", cet arbuste originaire des hauts plateaux d'Abyssinie et dont les feuilles, une fois mâchées, sont très prisées dans toute la Corne de l'Afrique pour leur effet stimulant et euphorisant. 

La situation reste encore fragile dans cette région car les forces  d'Al-Shabaab peuvent se regrouper et constituer une menace sur les "arrières " de l'AMISOM.  La communauté internationale va sans doute continuer à soutenir les pays engagés dans cette lutte. 

 lien avec document Pdf




dimanche 18 mars 2012


Risque d’escalade militaire entre l’Ethiopie et l’Erythrée


L’armée éthiopienne, a mené jeudi 15 mars des attaques contre trois bases rebelles Afars qui se trouvent en territoire Érythréen. L’Ethiopie considère que ces groupes subversifs, ont la responsabilité d’une attaque contre des touristes en janvier où cinq occidentaux avaient perdus la vie.
Appel au calme de l’union africaine
L'Union africaine (UA) a appelé l'Ethiopie et l'Erythrée à la retenue après une attaque militaire lancée par Addis-Abeba sur son ancienne province l'Erythrée.
Pas de représailles érythréennes
L'Erythrée a déclaré vendredi qu'elle ne mènerait pas de représailles envers l'Ethiopie en réponse aux attaques transfrontalières menées contre des groupes rebelles par Adis Abeba.
L’Ethiopie menace de poursuivre ses incursions militaires en Erythrée
Selon le blog Afrique en ligne : Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a menacé de continuer à appliquer «une force proportionnée» contre les rebelles présumés qui attaquent le pays à partir de l'Erythrée.
Un conflit très ancien
Autrefois réunis au sein de l’empire éthiopien ; l’Erythrée a acquis son indépendance en 1993 après de nombreuses années de lutte. L’attaque éthiopienne est la première incursion militaire officielle en Erythrée depuis la fin de la guerre des frontières. En 1998, une guerre a éclaté entre les deux pays au sujet du tracé des frontières. Le conflit s'achèvera en 2000 après avoir fait plus de 80 000 morts. Des accords de paix ont été signés, une mission des nations Unies, la MINUL, déployée.
Il ya un réel risque d’une nouvelle escalade des tensions entre Addis Abeba et son ancienne province. Les deux pays se livrent une guerre par procuration en Somalie, où l’on accuse souvent l’Erythrée d’être un des principaux soutiens aux insurgés islamistes.

mardi 8 mars 2011

Plus de 40 soldats burundais ont perdu la vie ces dernières semaines en Somalie

Plus de 40 soldats burundais participant à la mission de maintien de la paix en Somalie auraient été tués et plus de 100 autres blessés lors d'une récente opération contre les rebelles, a rapporté samedi l'agence AFP citant des sources militaires. Cependant, le gouvernement burundais n'a pas confirmé ces chiffres. Le Burundi et l'Ouganda sont les deux pays africains à participer à la mission de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie (AMISOM).

Depuis décembre 2007, le Burundi a envoyé quatre bataillons en Somalie pour soutenir le gouvernement de transition somalien. Les soldats de l'AMISOM ont fait l'objet de plusieurs attaques du groupe rebelle somalien al Shabaab. Mardi, interrogé par la presse sur les chiffres des soldats burundais morts en Somalie, le chef d'état-major de l'armée burundaise le général Godefroid Niyombare a indiqué : "Pour le respect de la profession et des familles des victimes, il n'est pas nécessaire de rendre public les chiffres sur les victimes."

Source: xinhua

photo internet

jeudi 3 mars 2011

Ziguinchor, 27 fév (APS) - L’armée sénégalaise poursuit ses opérations de ratissage entamée depuis une dizaine de jours dans le nord Sindian (Bignona) et fait état "résultats probants" en dépit de pertes dans ses rangs.

Trois militaires ont été tués et trois autres blessés samedi dans cette offensive, portant ainsi à 19 le nombre de soldats tués depuis le 27 décembre en Casamance, rapportent plusieurs sources à Ziguinchor où il était difficile d’obtenir du Commandement confirmation de ces informations.

Le même jour, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a déclaré dans un communiqué que "l’armée est en train de mener une action offensive dans le nord Sindian depuis une dizaine de jours. Des résultats probants sont obtenus avec des pertes très importantes chez les rebelles qui enregistrent au moins quinze tués et de nombreux blessés".

La DIRPA a signalé que "depuis le début de l’après-midi (du vendredi), ils (les éléments rebelles) sont en train de se replier en débandade vers la frontière (avec la Gambie)".

Toute la journée du vendredi, l’avion de reconnaissance de l’armée et un hélicoptère ont effectué des rotations en vue d’appuyer les troupes au sol.

A propos de la mort des soldats, la DIRPA note que "les armées sont donc dans des opérations de guerre et il convient à ce titre, de s’attendre à ce qu’il y ait de temps en temps des pertes car c’est la logique de toute opération militaire même s’il faut s’atteler à les minimiser".

"En tout état de cause, ajoute la DIRPA, les armées restent déterminées à ne laisser aucune liberté d’action aux bandes armées afin que la sécurisation des personnes et de leurs biens soit pleinement vécue dans la région naturelle de la Casamance".

Le conflit séparatiste en Casamance a connu une tournure depuis le mois de décembre lorsque la rébellion a commencé à utiliser de nouvelles armes dont un rapport militaire vient de certifier qu’elles étaient de fabrication iranienne.

Cette donne a conduit Dakar à rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran.

En novembre dernier, une cargaison d’armes en provenance d’Iran avait été arraisonnée au Nigeria. Ces armes, selon des médias, devaient transiter par la Gambie et finir entre les mains des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui sévit dans le sud du Sénégal depuis 1982.

Le Sénégal a rompu mardi ses relations diplomatiques avec l’Iran en raison "des balles iraniennes (qui) ont pu causer la mort de soldats sénégalais", selon le ministère des Affaires étrangères.

Le texte cite un rapport de l’état-major général des armées sénégalaises transmis au président de la République, Abdoulaye Wade, sur les derniers développements du conflit en Casamance.

Ce rapport "a démontré que les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance disposent d’armes sophistiquées qui ont causé la mort de soldats sénégalais", rapporte cette source.

Jeudi, le Sénégal et la Gambie, ont décidé, à la fin d’une réunion de deux jours de la Commission consultative des deux pays, d’organiser des manœuvres militaires conjointes et des patrouilles mixtes des forces de sécurité le long de leur frontière commune, pour assurer la stabilité des deux pays.

En conférence de presse vendredi, le Collectif des cadres casamançais a appelé l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) à ne pas donner suite à l’idée d’un référendum d’autodétermination en Casamance formulée par formulée l’ex-secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) Ansoumana Badji.

OID/BK

samedi 12 février 2011



South Sudan minister describes killings in Fangak as a "massacre”

By Ngor Arol Garang
February 11,2011 (KHARTOUM) - James Kok Ruea, a minister of humanitarian affairs and disaster management at the Government of Southern Sudan (GoSS) on Friday described the deaths caused by clashes between rebels and the South Sudan army in Fangak county of Jonglei state as "a massacre."
The minister made the comments in an interview with Sudan Tribune two days after armed groups identified as loyal to General George Athor Deng and forces belonging to the Sudan People Liberation Army (SPLA), the southern army, clashed on Wednesday and Thursday.
Around 105 people are thought to have died in the clashes.
Both Athor and the SPLA denied launching the attack. Neither has accepted responsibility for initiating the fighting and have blamed each other for the clashes. Athor’s spokesman in an interview with Sudan Tribune on both Wednesday and Thursday accused the SPLA of initiating attack against their forces in three different locations in the area and said they were acting in self defend.
The SPLA denied the charge and accused Athor’s forces of launching the first attack and laying several landmines. He said that SPLA forces had activated the mines resulting in the destruction of vehicles and causing casualties.
Speaking to Sudan Tribune from the area on Friday, James Kok Ruea, minister of Humanitarian Affairs and disaster management in the government of South Sudan described the killing as "a massacre."
"I am now talking to you from my area, our people have been massacred by George Athor because they are supporters of the Sudan People’s Liberation Movement (SPLM) and the leadership of the government of South Sudan. They have been uprooted from their homes and many of them mostly innocent civilians, especially women and children have lost their lives", said minister Kok in an interview with Sudan Tribune on Friday.
The minister said Athor had captured Fangak on 9 February but the SPLA took it back on 10 February, after what he described as fierce fighting resulting in the loss of many lives. He declined to give figures saying the dead were still being buried but said that “many lives some of whom were innocent civilians mostly children and women in the cross fire".
Phillip Aguer, spokesman of the Sudan People’s Liberation Army, in a separate interview confirmed 105 people were killed. Reports from the area indicate that 105 people from both sides have killed: 39 civilians, 24 police and 42 from Athor’s men.
Kok, who hails from the area, said Fangak was home to roughly 200,000 people who have now been displaced to neighboring communities.
(ST)

jeudi 10 février 2011

Burundi: L'Armée dément toute présence militaire en RD Congo

Bujumbura, Burundi - L'Armée burundaise a démenti toute présence militaire en République démocratique du Congo voisine où des rumeurs de présence d'une rébellion en gestation contre le pouvoir en place au Burundi ont circulé avec insistance ces derniers temps à Bujumbura

Selon le porte-parole de la Force de défense nationale et des anciens combattants, le colonel Gaspard Baratuza, une telle opération militaire en terre étrangère nécessiterait obligatoirement l'aval du parlement burundais comme le stipule la loi fondamentale actuellement en vigueur dans le pays.

'Cela n'est pas encore le cas', a-t-il indiqué, reconnaissant que les autorités militaires des deux pays se réunissent régulièrement dans le cadre du renforcement des relations de bon voisinage et de la sécurité sur la frontière commune.

Certaines organisations internationales non gouvernementales oeuvrant au Burundi prêtent à l'ancien chef rebelle des forces nationales de libération(FNL), Agathon Rwasa, l'intention de reprendre le maquis.

Les FNL font partie d'une coalition de plusieurs formations politiques de l'opposition qui contestent aujourd'hui encore la régularité des récentes élections générales au Burundi. Pana 09/02/2011

dimanche 23 janvier 2011

Formation des policiers somaliens Pour une Somalie sûre et sécurisée

Près de cinq cent policiers ont clôturé hier une formation de plusieurs mois au sein de l’académie de la police nationale, sis à Nagad. Placée sous le patronage conjoint du Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, et du Président somalien, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, cette cérémonie de fin de stage traduit l’engagement de la République de Djibouti d’accompagner une fois de plus les efforts de l’Union africaine et de la communauté internationale dans la stabilisation de la Somalie.

L’Ecole de Police Idris Farah Abaneh, sis à Nagad, a abrité hier la clôture d’une formation que des instructeurs de la police nationale ont dispensée à quelque 501 stagiaires de la police somalienne.

La cérémonie de fin de stage était placée sous le patronage conjoint du Président de la République, M Ismaïl Omar Guelleh, et le Président somalien, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed.

Elle a regroupé sur les lieux la Première Dame de Djibouti, Mme Kadra Mahamoud Haid, les membres du gouvernement djiboutien dont le Premier ministre Dileita Mohamed Dileita, des ministres somaliens, des élus nationaux et un parterre de personnalités militaires et civiles.

Notons la présence sur place du représentant spécial de l’ONU en Somalie, Augustine Mahiga, et d’un représentant de l’Union africaine. L’EPIFA, une académie de référence Ainsi, la cérémonie de clôture de formation a débuté par le passage en revue des troupes que les deux présidents ont effectué ensemble.

Après ce préliminaire protocolaire, place au défilé des policiers somaliens formés. Financée par le Japon, la formation des principaux concernés s’est déroulée en étroite collaboration avec les Nations Unies et l’Union Africaine.

Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, M. Yacin Elmi Bouh, a indiqué que l’Ecole de Police Idris Farah Abaneh a formé plus de huit mille(8000) officiers de police depuis sa création.

Tant et si bien qu’elle demeure une académie de référence qui produit des professionnels aguerris.

De son côté, le représentant de l’Union Africaine a d’emblée signalé que la mise en place de cette formation traduit l’engagement de la République de Djibouti d’accompagner une fois de plus les efforts de l’Union africaine et de la communauté internationale dans la stabilisation de la Somalie.

L’objectif suppose une réforme du secteur de la sécurité selon le représentant de l’Union Africaine qui a évoqué au micro de la tribune officielle le rôle difficile des policiers somaliens. Lesquels auront à relever des défis immenses dans le contexte particulier de Mogadiscio. Ils se doivent donc d’être en mesure d’agir au quotidien pour faire respecter l’Etat de droit avec discernement et ouverture d’esprit.

C’est du moins la vision personnelle du représentant de l’Union Africaine qui a demandé aux policiers somaliens de mettre à profit le savoir et le savoir-faire acquis au sein de l’académie de police de Nagad.

Motifs et objectifs de l’assistance japonaise. On retrouve un pareil raisonnement dans le discours que l’ambassadeur du Japon accrédité à Djibouti, M. Jun Shimmi, a fait devant l’assistance regroupée au sein de l’EPIFA.

Le diplomate japonais a saisi l’occasion pour aborder les motifs qui ont poussé les autorités de Tokyo à soutenir cette formation.

D’abord, les violences de la guerre civile que le peuple somalien ne cesse de subir depuis vingt ans. Une triste réalité aussi incontournable explique assez la sollicitude du Japon qui a accepté de financer à hauteur cette formation dans l’optique du retour de la paix et la stabilité en Somalie.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme d’assistance d’un coût pour un coût de 124,4 millions de dollar américains que le Japon a déjà exécuté en étroite coordination avec la communauté internationale.

Le détail émanait hier de l’ambassadeur Jun Shimmi qui a mis en exergue les axes directeurs de ce programme d’assistance japonais. Citons le renforcement de la sécurité intérieure en Somalie, l’assistance humanitaire et la réhabilitation des infrastructures.

Un triple objectif qui en dit long sur les exigences de la mission dévolue aux policiers somaliens censés accomplir leurs obligations d’auxiliaires de justice dans le respect de la légalité et du maintien de l’ordre public.

Il s’agit pour ces professionnels d’être par ce biais en phase avec les attentes des usagers somaliens en matière de sécurité publique.

Il en va de leur crédibilité et de celle de l’institution policière somalienne qui se doit d’être organisée et structurée.

… L’engagement de Djibouti. Une telle finalité constitue la raison d’être du soutien du gouvernement djiboutien.

Voilà une des leçons majeures tirées de la déclaration que le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, a prononcée du haut de la tribune officielle dans l’enceinte de l’académie de police de Nagad.

De manière réaliste, le chef de l’Etat djiboutien a brossé un tableau préoccupant de la situation prévalant en Somalie qui est une source d’instabilité pour tous ses voisins de la région.

Le Président Ismaïl Omar Guelleh a pointé du doigt l’extrémisme religieux et les attaques incessantes qui ont conduit une grande partie de la population somalienne à fuir la capitale Mogadiscio. Il a qualifié de tragique la situation en Somalie où près de 3,5 millions de réfugiés affrontent la faim et la Mer Rouge qui a causé la mort des milliers de migrants somaliens désireux de rejoindre le Yémen.

Fort de ce constat alarmant, le chef de l’Etat a exhorté les Nations Unies, l’IGAD, l’Union Africaine, la Ligue Arabe , l’Union Européenne et les Etats-Unis de s’accorder autour d’une nouvelle approche pour bâtir ensemble une Somalie sûre et sécurisée.

Poursuivant son discours, le président Guelleh a ajouté la nécessité de rendre l’espoir aux somaliens, de reconstruire l’économie au moyen de projets de réhabilitions des infrastructures pour mieux soustraire la jeune génération au cycle de la violence.

En ce sens, la République de Djibouti s’est engagée de pourvoir l’assistance technique nécessaire dans la construction d’un centre de commande afin que les forces somaliennes de sécurité puissent s’acquitter de leur mission d’une manière effective et efficiente.

Enfin, M. Ismaïl Omar Guelleh, a exhorté les membres du gouvernement somalien de redoubler d’effort pour amener la stabilité et la sécurité à leur peuple qui a longuement souffert.

… La reconnaissance somalienne. De son côté, le président somalien Cheikh Sharif Cheikh Ahmed a signalé que cette démarche s’inscrit dans la droite ligne des nombreuses actions entreprises par la République de Djibouti afin que la Somalie puisse recouvrir la paix et la stabilité.

Cette formation va beaucoup servir les stagiaires car elle vient à point nommé à un moment où le pays compte renouer avec la paix et la sécurité.

Le président somalien a salué le rôle de l’Union africaine pour la reconstitution des forces armées somaliennes et il a appelé les pays arabes de soutenir davantage le gouvernement somalien. Il a rendu un hommage appuyé au gouvernement du Japon qui a financé cette formation.

A l’issue de la cérémonie de clôture de formation, les Présidents Ismaïl Omar Guelleh et Cheikh Sharif Cheikh Ahmed ont tenu une conférence de presse pour éclaircir certains points relatifs au contexte sécuritaire et humanitaire de la Somalie.

jeudi 13 janvier 2011

Le chef d’Etat-major de l’armée dénonce les "intrigues" des forces onusiennes en Côte d’Ivoire Abidjan, 13 jan (AIP) - Le chef d’Etat-major des forces de défense et de sécurité, le général de corps d’armée Philipe Mangou, élève une vive protestation contre les agissements des forces onusiennes en Côte d’Ivoire, notamment pendant les échanges des tirs entre ses éléments et ceux des forces rebelles dans la commune d’Abobo."J’ai toujours accusé les forces onusiennes d’être de connivence avec les rebelles. Je l’ai toujours dit, parce que nous ne pouvons pas comprendre que juste deux minutes après l’attaque contre les FDS dans la commune d’Abobo, dans la nuit du mardi au mercredi, une dizaine de véhicules onusiens, de type 4x4, voient nos morts et autres blessés agonisants, les dépassent, prétextant qu’elles (forces onusiennes) sont à la recherche de populations à sécuriser. Peu de temps après, elles sont repassées, prétextant des tirs", a décrié le général Philipe Mangou, au sortir d’une rencontre de la hiérarchie militaire avec le président de la République, à Abidjan- Cocody L’entretien a permis aux grands commandements de l’armée ivoirienne de faire le point de la situation sécuritaire à Abidjan et d’envisager des mesures idoines, après notamment les attaques perpétrées contre les Forces de défense et de sécurité à Abobo.Pour Philippe Mangou, les agissements des forces onusiennes sont "anormaux", particulièrement à Abidjan. Il a affirmé avoir exprimé son mécontentement au commandant des forces de l’Onuci, le général Hafiz. Une rencontre, a-t-il révélé, est prévue pour ce jeudi à ce sujet."En tout état de cause, nous disons que c’est de la provocation (…) La mission initiale de l’Onuci était de faire de l’interposition et de nous amener à la paix, c’est véritablement honteux de leur part", a-t-il affirmé.En plus des membres de la hiérarchie militaire, le premier ministre Aké N’Gbo , les ministres de la Défense et du Service Civique, Alain Dogou, de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou, et de la Jeunesse et de l’Emploi, Blé Goudé, ont participé à l’audience. (AIP)Nmfa/kp

mardi 11 janvier 2011

Deux militaires tués, un autre blessé vers Silinkine
11/01/2011 13:47 GMT
Ziguinchor, 11 jan (APS) - Deux soldats ont été tués, un autre blessé mardi entre 8 heures et 9 heures vers le village de Silinkine (Bignona) dans un accrochage, alors que l’Armée poursuivait des individus qui avaient tenté un braquage sur la route nationale N°4, a appris l’APS de source sûre.
L’Armée, qui est intervenue après la tentative de braquage, a poursuivi les individus armés et un accrochage s’en est suivi, faisant des morts de part et d’autre dont deux chez les militaires, explique la même source.
Des individus armés ont tiré sur un véhicule de transport en commun mardi matin entre Diabir et Mampalago.
L’accrochage est présentement terminé, mais l’armée est présente sur le terrain, ajoute encore la source. En fin décembre, au moins sept soldats avaient perdu la vie, lors d’une embuscade entre Bignona et Sindian.
OID/ASG

Painstaking exercise of clearing Sudan of landmines

PTE KIN Lux scans the rigid, sun- baked soil, his metal detector jumping in tones every time he gives it a bold shove forward.

“There’s something down there,” says Col Mey Sophea, his commanding officer, looking on as Lux, his blood group written on the front of a bomb-proof jacket, replaces the detector with a simple hand trowel.

“But it could take half an hour before he has any idea what it is.” Three wooden sticks are pushed into the ground, enclosing the main source of the noise, then another, 10cm in length, is pointed away from them. It’s from here Lux starts digging, creating a 30cm hole before moving forward.

By morning’s end he has covered 3m of ground.

Finding mines in the tough, black cotton soil of Sudan’s Upper Nile State is hard work for the Cambodian army. But there are few people better able to deal with it, coming as they do from a country still suffering the legacy of its own civil war.

Four million mines were laid between 1979 and 1993 in Cambodia, the second highest figure in the world.

No one knows how many have been laid in southern Sudan. The government in Khartoum says there are at least two million across northern and southern Sudan, with most located in the south.

There are no records, no maps, no accounts from soldiers of the Sudanese armed forces, who laid most of the antipersonnel mines that surround towns such as Dolieb Hill, a former military base that backs on to the Sobat river, a tributary of the Nile that runs down from the Ethiopian highlands.

“It is only when there is an accident in a village that you know there are mines there,” says Rambo Paul Isaac of the United Nations Mine Action Office, with whom the Cambodian army is working.

“It’s not like Europe, where there were records after World War 11, where you can go from the start to finish. Here there is nothing, which is hindering clearing procedures in the country.”

In 2010, seven children died in Upper Nile State alone, according to the southern Sudan demining commission. In one typical incident, children playing by a river bank found a piece of unexploded ordnance thought to be a hand grenade and began throwing stones at it thinking it was an empty soda can. One died and two were seriously injured.

The Cambodian army has three sections of 15 soldiers each working in Dolieb Hill, where work began in November. Five mines and eight pieces of unexploded ordnance, mostly hand grenades and unexploded artillery shells, have been found spread out in a line – 270m long. The work is painstaking, and not a little nerve-racking. Some mines are more sinister than others.

The damage caused by an Israeli-made zero 4 will lead to amputation if there is immediate medical attention. However, others, such as the Chinese-made type-69, are usually activated by a tripwire. They then spin 1m into the air, where they explode and can hit vital organs.

What makes the job more difficult is the nature of the soil in the area.

“It is tough and hard,” says Maj Zacharia Mongjiek, regional co-ordinator for the southern Sudan demining commission. “That makes it difficult to detect mines.”

The job becomes more difficult in rainy season, when deminers can only access Dolieb Hill by river and the mines are washed under a flood of water, a problem for locals who find themselves stranded in the area.

Ever since four people were killed in separate incidents between 1994 and 1995 the people of Dolieb Hill have stopped wandering in the fields.

Livestock still ramble there, though two cattle died in August alone.

“They’ve killed seven of my cattle,” says Wilson Akot Agwin (52), “exactly where the Cambodians are working.”

samedi 1 janvier 2011

31/12/10

Somalie Un an de prison pour l'équipage russe d'un avion chargé d'armes

MOGADISCIO - Les six membres d'équipage russes d'un avion chargé d'armes récemment saisi par les autorités du Somaliland, région autoproclamée indépendante du nord de la Somalie, ont été condamnés jeudi à un an de prison avec sursis, a-t-on appris auprès de leur avocat.

"Le juge a délivré son verdict aujourd'hui et chacun des six membres d'équipage a été condamné à un an de prison et trois millions de shillings somalilandais" (environ 600 dollars), a déclaré au téléphone à l'AFP leur avocat Qadar Mohamed Guled. Le juge a ordonné la libération des six condamnés en contrepartie de l'amende de 600 dollars chacun.

Les six Russes ont été reconnus coupables de violation du territoire du Somaliland et d'acheminement illégal d'équipements militaires. Le magistrat Abdirahman Jama Hayan, auprès du tribunal d'Hargeisa au Somaliland, a également ordonné la confiscation du matériel militaire découvert à bord de l'appareil, selon Me Guled.

l'avion, dans lequel deux Sud-africains avaient également pris place et qui ont été libérés depuis, avait été saisi le 10 décembre par les autorités du Somaliland après avoir été contraint d'atterrir à Hargeisa en raison d'une pénurie d'essence. L'appareil provenait d'Afrique du Sud et d'Ouganda et se dirigeait vers le Puntland, région semi-autonome voisine du Somaliland, au nord-est de la Somalie.

Le Puntland, dont la côte abrite les principaux repaires de pirates somaliens, vient de charger une société privée de sécurité, Saracen International, de mettre sur pied une force anti-piraterie, en dépit des inquiétudes exprimées par les Etats-Unis. Peu après la saisie de l'avion, le ministre de l'Intérieur du Somaliland Mohamed Abdi Gabose avait vivement dénoncé cette société, l'accusant de se livrer "à une activité illégale en violation avec l'embargo international sur les armes en Somalie".

mardi 28 décembre 2010

Casamance : L’armée perd sept soldats dans un accrochage avec le Mfdc
Sanglante aura été la journée d’hier en Casamance, notamment pour l’armée qui a perdu sept éléments dans des accrochages avec des rebelles du Mfdc. Un bilan qui traduit le regain de tension noté depuis dimanche à la périphérie de Bignona.
(Correspondance) - C’est entre la commune de Bignona et le village de Boutolate, sur la route de Sindian que l’armée et des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) se sont affrontés hier pendant des heures. Le bilan de cette demi-journée d’affrontements est de sept morts du côté de la Grande muette. L’information a d’ailleurs été confirmée par une source proche de l’armée qui parle également de plusieurs blessés. Du côté des rebelles, aucun bilan n’est pour le moment disponible même si certaines indiscrétions parlent de lourdes pertes.
Les combats qui ont été violents se sont poursuivis hier dans l’après-midi à la périphérie de la capitale du Fogny. Ce qui a provoqué une véritable angoisse chez les populations civiles. Depuis dimanche dernier, ces dernières assistent impuissantes au regain de violence pratiquement à quelques centaines de mètres de la commune de Bignona.
Dimanche déjà, l’armée et les rebelles se sont affrontés à quelques kilomètres de la capitale du Fogny, vers le village de Tenghory. Des accrochages au cours desquels les rebelles auraient subi des pertes énormes tandis que deux blessés ont été enregistrés dans les rangs de l’armée.
Hier, la tension a augmenté. En atteste le bilan de cette matinée d’affrontements qui a fait sept morts et des blessés du côté de l’armée. A Bignona où se situe l’épicentre du conflit, l’angoisse se lisait sur le visage des populations civiles, au cœur de la crise depuis dimanche dernier. Une atmosphère qui risque d’avoir de beaux jours devant elle.
D’après des témoins, les assaillants qui seraient plusieurs dizaines ont promis de revenir à la charge. Dans tous les cas, le bilan d’hier est l’un des plus lourds, enregistrés par l’armée sur le théâtre des opérations en Casamance depuis le déclenchement du conflit armé en 1982. Les populations du sud gardent encore en mémoire les événements douloureux de Babonda en 1995 et Mandina Mancagne en 1997 avec le massacre de 48 soldats tués par des présumés rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance.
Mamadou Papo MANE