Coopération maritime internationale dans le Golfe de Guinée
L'Angola participe à un exercice maritime organisé par la marine française.
Le 31 octobre, le bâtiment
de projection et de commandement « Mistral » a accosté à
Luanda capitale de l’Angola. Il devrait y rester jusqu’au 3 novembre pour le début
de l’exercice « Grand African
Nemo 18.5 ».
Le BPC Mistral à Luanda (photo Jornal de Angola) |
A l’occasion d’une conférence tenue à bord, le
commandant du navire a indiqué que la marine angolaise participerait à l’exercice
Grand African Nemo organisé dans le Golfe
de Guinée par la marine française. Cet exercice réunira une vingtaine de bâtiments
de guerre de nombreux pays et quatre aéronefs. Il s’inscrit dans le cadre du protocole
de Yaoundé qui vise à accroitre la coopération dans la zone face à la menace de
la piraterie. Cet exercice impliquera l’ensemble de nombreux pays de cette zone
comme l’exercice américain de printemps Obangame
Express.
photo Cols Bleus |
Selon le magazine de la marine française Cols Bleus, « A bord du Mistral,
en mission Corymbe, les fusiliers marins accueillent, pour tout le déploiement,
36 de leurs homologues portugais. Présents à bord avec leurs embarcations, ils
travailleront en binôme avec les fusiliers marins de la Marine nationale. Des
exercices amphibies sont prévus, au cours desquels des binômes franco-portugais
de fusiliers effectueront des missions de reconnaissance de plage ».
En préalable au salon Euronaval, le 3ème
symposium des marines du golfe de Guinée, était organisé le chef d’état-major
de la Marine nationale, en coprésidence avec son homologue sénégalais, le
contre-amiral Momar Diagne 20 chefs d’états-majors des marines et des garde-côtes
du golfe de Guinée ou leurs représentants ont effectué le déplacement à Saint Germain en Laye.
photo de famille du 3° symposium des CEMM des pays riverains du Golfe de Guineé |
Des délégations de haut niveau des principaux
pays impliqués dans la zone (États-Unis, Brésil, Royaume-Uni, Portugal,
Espagne, Italie, Allemagne, Belgique, Danemark, Canada, Maroc), ainsi que les
partenaires régionaux de l’architecture de Yaoundé.
Les échanges ont notamment mis en évidence la
nécessité de développer des dispositifs juridiques harmonisés entre États et le
besoin de disposer de points focaux nationaux pour accélérer les réformes et
faciliter le dialogue entre les États et les centres de l’architecture de
Yaoundé.(defense.gouv.fr)
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