Instabilité au Mali
Afrik comNord Mali : L’appel au dialogue de la classe politique
Le président Amadou Toumani Touré a reçu les présidents de cinq partis politiques maliens. Au menu des échanges entre ATT et les leaders politiques : la situation dans le nord du pays. Les hôtes du président Touré ont saisi cette occasion pour lancer un appel au dialogue. Ils ont aussi fait part de leur disponibilité à contribuer à l’instauration d’un cessez-le-feu.
La situation au nord Mali a été au centre d’une rencontre entre le Président de la République, Amadou Toumani Touré et la classe politique malienne. Une occasion pour les leaders politiques de partager avec le Président ATT leur approche et analyse de la question afin de trouver une solution de sortie de crise.
Au cours de la rencontre, le président ATT a fourni beaucoup d’informations à la classe politique sur la situation du nord, la situation militaire, celle de l’armée, ainsi que les capacités réelles de celle-ci, par rapport à la rébellion. « Je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgame, il faut arriver à une situation où tout le monde puisse garder son calme et sa sérénité et que nous puissions trouver une solution à tout cela », a déclaré Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée nationale et candidat à la prochaine élection présidentielle, sur les antennes de la télévision nationale.
Respect du calendrier électoral
Le président malien a saisi cette occasion pour réaffirmer sa volonté de respecter le calendrier électoral. ATT leur a rappelé que le respect du processus des élections reste sa préoccupation majeure aujourd’hui. Selon Dioncounda Traoré, le souci du président Touré est la tenue des élections dans les dates constitutionnelles. Cela pour lui permettre de s’en aller le 8 juin, de passer le relai au nouveau président de la République et aux nouvelles institutions. « Il l’a dit, répété et suffisamment insisté là-dessus. Mes camarades et moi l’avons accueilli avec plaisir. C’est une préoccupation majeure chez lui » soutient le professeur Dioncounda.
De leur côté, les partis politiques maliens qui ont rencontré le président de la République vont présenter à l’Assemblée nationale un plan de sortie de crise. Un plan qui aurait été en parti rédigé par Tiébilen Dramé, du parti PARENA. Autant dire que la classe politique fait bloc derrière le président.
Sur le terrain, la situation varie selon les zones. Le calme est par exemple revenu à Kati, à Bamako, à Ségou et Sikasso, localités où des manifestations de femmes de militaires au front ont été récemment observées.
Jeune Afrique
Mali : le MNLA "pas concerné" par l'appel au cessez-le-feu
« L’appel au cessez-le-feu lancé à Alger ne nous concerne pas », a indiqué le secrétaire général de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Cherif, dans une interview publiée lundi par le quotidien El Khabar. Conditionnant le cessez-le-feu à la reconnaissance des droits du peuple touareg, Bilal Ag Cherif a tout de même salué les efforts de ses « frères algériens » et exhorté Alger à aider à arrêter une guerre ethnique contre les blancs à Bamako....
Le secrétaire général du MNLA a également nié l'existence de tout lien avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et a même affirmé détenir des preuves de l’implication du gouvernement malien avec l’organisation terroriste. Il a enfin démenti l’obtention par le Mouvement d’armes libyennes.
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Rébellion au Nord-Mali : une menace sur les élections ?
06/02/2012 à 09h:47 Par MGB, avec A. Thiam, à Bamako
...Le chef suprême des armées a déployé les grands moyens depuis la première attaque, à Ménaka, le 17 janvier, par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), une rébellion née en juillet 2011 dans le but d'obtenir l'autodétermination de cette région.
« Cette fois, personne ne pourra l'accuser de laxisme », glisse un conseiller. Hélicoptères de combat, avions de reconnaissance et renforts de soldats... La situation sécuritaire semble être prise très au sérieux. Le chef d'état-major, le général Gabriel Poudiougou, a pris ses quartiers à Gao. Soutenue par des milices arabe et touarègue, l'armée tente de contenir les attaques des rebelles, dont les coups de boutoir se font plus pressants.
El Watan
Alger tente de faire taire les armes
Pour éviter un embrasement généralisé dans le nord du Mali, où est enregistrée une résurgence de la rébellion touareg depuis le 17 janvier dernier, les autorités algériennes ont mené, samedi et dimanche à Alger, une médiation entre des représentants du gouvernement malien et de l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement qui représente la majorité de la population touareg.
Atlas info
Plus de 15.000 personnes ont fui le Mali en raison des combats
Dimanche 5 Février 2012 modifié le Dimanche 5 Février 2012 - 22:53
Plus de 15.000 personnes, parmi lesquelles certaines travaillant pour l'armée malienne, ont fui le Mali pour se réfugier dans des pays voisins à cause de l'offensive lancée par des rebelles touaregs contre le gouvernement au mois de janvier, ont annoncé des organisations humanitaires.
Certains civils fuient des zones de combat, alors que d'autres craignent qu'il y ait des représailles contre les personnes soupçonnées d'être des Touaregs. Au moins une maison de famille touarègue a déjà été attaquée près de la capitale, Bamako.
Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), 10.000 personnes se sont réfugiées au Niger suite à des combats qui ont eu lieu dans des villes situées près de la frontière, et le CICR a pris des mesures pour fournir de la nourriture et des solutions d'hébergement.
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