SPÉCIAL MALI
AGORA VOX
13 février 2012
Est-ce que le bouillonnement que vit actuellement la région du Sahel et particuliérement les combats entre des milices révolutionnaires Amazigh du nord Mali (AZAWAD) et les forces armées de cet état, est le premier effet collatéral et une des conséquences inéluctable et naturelle du démantèlement de l’état libyen sous le règne de kadafi ex roi des rois d’Afrique, maîtisant les tenants et les aboutissants des enjeux stratégiques, géopolitiques et ethniques dans cette région sensible aussi bien pour l’Afrique que pour l’Europe ?
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On est en droit de poser la question du "timing" et des dessous de ces mini foyers de tension dans la région ?
Dans sa dernière guerre de survie contre la rébellion, kadafi a fait appel à quelques milliers de mercenaires touareg, que ce soit du Niger ou du mali, Il les a entraînés, équipés et super armés tout au long de ses batailles de Misrata, Zaouia, Zliten, etc ; ce qui les aguerris et affûtés et dés qu'ils ont remarqué les prémices de la déposition du guide ils ont fui le théâtre des opérations amenant avec eux armes munitions de tous calibres et véhicules tous terrains.
De retour au bercail, entre autre au nord du mali dans la région du kidal,qui a connu des soulèvements en 1990 et 2000, ils ont vite déterré la hache de guerre enfouie depuis les accords d’alger de 2009 et mené des actions militaires organisées simultanément dans les villes Aguelhok et Tessalitr et eri et chassé les unités de l'armée loyale.
Il s’agit bel et bien d’une insurrection nationaliste ,orchestrée par une organisation dite mouvement de libération nationale des Azawad qui regroupe toute la minorité Amazigh du nord du mali et réclame l’indépendance pure et parfaite du mali pour ainsi instituer un état souverain dans le désert sahélien et qui pourrait éventuellement regrouper les autres composantes du grand domaine amazigh d’Algérie, du Niger et de Libye.
Des rumeurs circulent faisant foi de la participation de combattants d'aqmi aux combats mais aucune preuve n'a été apporté en revanche on a relevé l'aide et le soutien financier ainsi que le savoir faire mis à la disposition des révolutionnaires par quelques dignitaires de l'ex Jamaharia ,qui ont ont fui le pays amenant avec eux quelques milliards de dollars, des quantités importantes d'or et surtout des secrets incriminant des personalités mondiales tels que le président Sarkozy et l'ex premier ministre britanique Tony Blair.
L’ère du contentement de l’autodétermination au sein d’un même pays est révolue par les minorités est révolue, le Maghreb et le sahel africain connaitront, prochainement sans aucun doute des soulèvements similaires, au vu de la quantité et la qualité d’armement exfiltrée de Libye et circulant librement dans la région ; ce qui fait que la solution sécuritaire et militaire préconisée par les puissances étrangères ,n’est plus à l'ordre du jour ; seule une solution basée sur la lutte contre la pauvreté, l’intégration économique et la participation des autochtones dans l’exploitation des richesses nationales, peut sauver la situation et garantir une perspective pour les générations futures.
A défaut c’est le terrorisme, trafic de drogues, rapt, trafic d'armes, crime transnational, l’émigration subsaharienne, esclavage, recrutement de jeunes salafiste futures candidats" bombes humaines"etc, bref les chaos généralisé !
RUMEURS DE CRIMES DE GUERRE
Rébellion touareg au Mali : Paris dénonce des "exécutions sommaires"
LEMONDE.FR avec AFP | 13.02.12 | 11h06 • Mis à jour le 13.02.12 | 14h14
L'armée malienne a confirmé des "exécutions sommaires" de soldats et de civils commises lors de l'offensive menée par la rébellion touareg le 24 janvier contre la ville d'Aguelhok. La France a dénoncé peu auparavant lundi des "exécutions sommaires" perpétrées lors de l'offensive des rebelles touareg dans le nord du Mali depuis la mi-janvier, affirmant que 82 soldats ont été égorgés ou abattus fin janvier à Aguelhok. "Il y a eu effectivement des violences absolument atroces et inadmissibles à Aguelhok, il y a eu effectivement des exécutions sommaires, des soldats, des personnes – on parle d'une centaine – qui ont été capturées et ont été froidement exécutées", a déclaré le ministre de la coopération, Henri de Raincourt, sur Radio France internationale (RFI). Selon une source française proche du dossier interrogée par l'AFP, "au total, il y a eu 82 morts exactement, pas de civils".
Interrogé sur la possibilité que l'armée malienne cherche à lancer une contre-offensive avant d'arrêter les combats, le ministre français a estimé que, "ce qui est important, c'est que les hostilités cessent le plus rapidement possible". "La stratégie des rebelles telle qu'on peut l'analyser et celle des autorités maliennes sont plutôt une stratégie d'évitement. Donc, il n'y a pas eu de choc ni de bataille rangée puisque, quand les rebelles arrivent dans un camp militaire, l'armée régulière l'a quitté quelques heures ou demi-journées avant", a ajouté Henri de Raincourt.
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Les combats touareg-armée sont les premières confrontations depuis un accord, en 2009, ayant mis fin à la rébellion touareg, active depuis 2006.
LE FASO. NET
contre-offensive de l'armée malienne : ATT enfin dans ses habits de Général
Bamako est à la reconquête du Nord. On s’y attendait, on y est. L’armée malienne a lancé une vaste contre-offensive dans le Nord du pays contre les positions arrachées et tenues par les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Reste à espérer que ces combats épargnent les populations civiles. En tout cas, ATT a décidé de durcir le ton. On peut dire que le Général qui sommeillait quelque peu, a repris du service. Cette riposte vaut son pesant psychologique. Si l’armée réussit sa mission, le moral des rebelles en prendra sûrement un coup dur. L’autorité de l’Etat sera restaurée. Et chose non moins importante, la confiance des Maliens en la force de leur armée, en la capacité de leurs autorités à assurer leur sécurité avec tous ses corollaires, pourra renaître....
RFI
L’armée malienne à la conquête de la localité de Tessalit
L'armée malienne a repris le contrôle de Léré, une localité située dans le nord-ouest du pays, proche de la frontière mauritanienne. Une localité qu'elle avait quitté il y a une dizaine de jours. Pour le moment, les opérations militaires se concentrent dans le nord-est. L’objectif étant le contrôle cette fois, de Tessalit, une localité hautement stratégique.
Il n’y pas eu de combats. Les rebelles touaregs ont décampé. Et lors de l’entrée des forces armées malienne dans la localité de Léré, des citoyens ont applaudi. Les militaires ont tout de suite pris le contrôle des points stratégiques de cette localité située non loin de la frontière mauritanienne. Et pour faciliter les communications, l’un des deux réseaux de téléphonie mobile, rendu inopérationnel par les rebelles touaregs a été réparé...
Calme à l’ouest, mais le front se déplace vers le nord-est ou chaque camp renforce ses positions. Un violent accrochage a eu lieu hier, samedi 11 février entre rebelles touaregs et l’armée malienne non loin de la localité de Tessalit. Pour le moment, le bilan n’est pas connu. Mais l’objectif est clair : qui garde le contrôle de Tessalit prend un avantage sérieux sur son adversaire. Tessalit est dotée d’un aéroport. Et la localité est stratégique pour mener des actions dans tout le nord-est.
JEUNE AFRIQUE
Crise au Nord-Mali : l'appel au dialogue de Blaise Compaoré
13 février 19h15
Le président burkinabé Blaise Campaoré a appelé le gouvernement malien et les rebelles du MNLA au "dialogue", à l’occasion d’une entrevue avec son homologue malien, Amadou Toumani Touré, lundi 13 février à Ouagadougou.
le président malien Amadou Toumani Touré (ATT) s'est entretenu lundi 13 février à Ouagadougou avec son homologue burkinabè Blaise Compaoré, à l’occasion d'une conférence régionale sur l'éducation à laquelle participaient également les présidents ivoirien et nigérien, Alassane Ouattara et Mahamadou Issoufou.
Évoquant devant la presse le conflit entre l’armée malienne et la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Blaise Compaoré a déclaré souhaiter qu’« une dynamique de dialogue inclusive » soit mise en place, permettant « que le gouvernement malien et les parties qui ont des contestations à faire puissent s'asseoir et en parler ».
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