lundi 25 juin 2012
mardi 19 juin 2012
Nouveauté
Un nouveau chef d’état-major pour l’armée de l’air Sud-africaine
Le ministère de la défense d’Afrique du Sud va nommer le général de division Fabian Zimpande (Zakes) Msimang, chef d’état-major de l'Armée de l'Air, a rapporté mardi le journal New Age.
Le ministère de la défense d’Afrique du Sud va nommer le général de division Fabian Zimpande (Zakes) Msimang, chef d’état-major de l'Armée de l'Air, a rapporté mardi le journal New Age.
M. Msimang devrait occuper le poste de numéro 1 de l'Armée de l'Air à compter du 1er octobre en remplacement du lieutenant-général Carlo Gagiano qui occupe ce poste depuis sept ans, devenant ainsi le cinquième chef de la Force aérienne depuis la création d’un gouvernement démocratique en 1994, et le 21ème depuis que la Force nationale d'Afrique du Sud a été fondée en 1920, a signalé le journal.
M. Msimang a été formé en tant que pilote d'hélicoptère de MI8 et Mi25 dans l'ex-république soviétique du Kirghizistan de 1986 à 1991. En 1986, il avait servi en Angola en tant que membre de la branche militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe ,ou MK).
En tant que pilote opérationnel sud africain, il possède une riche expérience et a piloté des Alouette 3 et Oryx depuis son intégration en 1994 dans la force aérienne.
Il a tenu plusieurs postes au sein d’unités opérationnelles puis suivi l’école de guerre aérienne en Italie en 2002. A son retour, il a pris le commandement de l’Helicopter Flying School puis est devenu commandant de la base aérienne de Bloemspruit.
Il a ensuite intégré le cours du Joint Senior Command and Staff Programme à l’école de guerre sud-africaine. Il est actuellement en charge de la planification au sein du bureau de l'air, responsable de la stratégie de l’armée de l'air, des capacités et acquisitions
En tant que pilote opérationnel sud africain, il possède une riche expérience et a piloté des Alouette 3 et Oryx depuis son intégration en 1994 dans la force aérienne.
Il a tenu plusieurs postes au sein d’unités opérationnelles puis suivi l’école de guerre aérienne en Italie en 2002. A son retour, il a pris le commandement de l’Helicopter Flying School puis est devenu commandant de la base aérienne de Bloemspruit.
Il a ensuite intégré le cours du Joint Senior Command and Staff Programme à l’école de guerre sud-africaine. Il est actuellement en charge de la planification au sein du bureau de l'air, responsable de la stratégie de l’armée de l'air, des capacités et acquisitions
photo : SAAF
dimanche 17 juin 2012
Une force de la CEDEAO pour le Mali
Selon une dépêche de l’AFP— La CEDEAO envisage de déployer au Mali une force de 3300 personnels pour combattre les
rebelles touareg et les islamistes armés qui contrôlent le Nord du pays citant les chefs militaires de la région réunis samedi à Abidjan.
Les "gros effectifs" seront "fournis
par le Nigeria, le Sénégal, le Niger" mais "tout le monde
participera, y compris la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Selon Press Afrik, le Conseil de sécurité n’a pas encore donné son accord pour employer la force au Mali, mais les représentants de la CEDEAO, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et de l’Union africaine se disent « optimistes » et « encouragés ». Ils proposent d’envoyer 3 000 hommes à Bamako pour assurer la sécurité des institutions et des dirigeants maliens. Cette force soutiendrait ensuite l’armée malienne dans sa reconquête du nord du pays.
Pour le représentant de la CEDEAO Kadré Désiré
Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de
la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une
issue à travers des négociations. Le Conseil de sécurité a besoin d’une demande
d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée
par Bamako
Comme indiqué lors dans un post précédent, la
CEDEAO à la capacité intrinsèque de mettre sur pied une force de ce volume. L’organisation
est aussi en train de déployer une force
de 600 hommes en Guinée Bissau.
L’organisation est très impliquée dans les missions
onusiens notemment en Côte d’ Ivoire et au Soudan. On peut imaginer sans se
tromper que le Nigeria pourrait fournir un tiers de cette force car ce combat rejoint
celui qu’il mène contre Boko Haram dans le nord.
La CEDEAO aura néanmoins besoin d’un appui
logistique et financier des grandes puissances comme les Etats-Unis et l’Europe pour déployer et entretenir une force de cette dimension.
Le combat dans la zone sahélienne nécessitera un effort d’adaptation et d’entrainement
des personnels de la CEDEAO peut habitués à opérer sous ses latitudes.
photo MOD Nigeria
vendredi 15 juin 2012
Journaux africains
de défense
Actuellement on dénombre peu de journaux traitant de questions de défense en Afrique.
La revue African
Armed force est une des rares à
aborder ces questions. Elle est conçue en Afrique du Sud et est éditée mensuellement
en anglais. Elle aborde les questions de défense sud-africaines
mais aussi les problématiques continentales.
Contenu
- Les auteurs évoquent les nouvelles du monde entier (SITREP) puis les nouvelles des industries du secteur (par exemple Sujet sur la Libye dans l’édition de janvier 2012)
- Une page baptisée africa flashpoint synthétise l’actualité du mois (mai 2012, Mali, Togo, DRC)
- On trouve surtout de nombreux articles de fond sur les questions sud-africaines et africaines. Le journal recense aussi les nominations dans l’industrie et les différentes armées du continent.
- En final the book review avec les nombreux ouvrages qui paraissent en Afrique du sud sur des sujets comme le mercenariat, les guerres du Sud Ouest Africain ; etc
Lien vers le site du journal
dimanche 10 juin 2012
Fin du
retrait angolais en Guinée Bissau
9 Juin
2012
Les troupes angolaises, dont la présence avait crée
des problèmes en Guinée-Bissau et suscité un coup d'Etat en avril 2012, ont
terminé leur retrait du pays ce samedi.
Le retrait des troupes et du matériel avait
commencé ce mercredi à bord d'avions et de navires angolais. Les troupes
étaient arrivées en mars 2011 dans le cadre d'un accord militaire bilatéral. Le retrait a été effectué grâce à un B737 de
la compagnie nationale SONAIR, au moins un IL76 de la force aérienne et un
navire.
Selon l’agence de presse angolaise, le lieutenant-général Gildo dos Santos, a
déclaré samedi à Bissau, que ses troupes quittaient le pays avec "le sentiment du devoir
accompli." "Notre entreprise a été conduite en conformité avec l'accord
bilatéral entre les deux pays, en vertu du volet d’assistance technique aux
forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau"
Il a déclaré que pendant la présence de MISSANG en
Guinée-Bissau, le gouvernement angolais avait dépensé 10 millions de dollars dans des projets au
profit de la défense ou de la sécurité du pays.
Les éléments de retour de la mission en Guinée
Bissau ont été accueillis à Luanda, par les
plus hautes autorités des forces armées angolaise (FAA) et de la police nationale.
Une cérémonie officielle est prévue le 15 Juin à Cabo Ledo, maison mère des forces spéciales angolaises sous la présidence
du ministre de la Défense nationale, Candido Pereira Van-Dunem.
Les Angolais sont remplacés par l’ECOMIB, une force mise sur pied par les pays de la Communauté économique de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Grâce à ses avions gros porteurs, l’Angola est un
des seuls pays d’Afrique avec l’Algérie à pouvoir déployer des forces sans aide extérieure.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays. Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays. Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’Angola aurait peut être intérêt à s’investir d’avantage
dans les missions de l’ONU et de L’Union Africaine en fournissant des
contingents militaires ou de police. Les besoins sont immenses dans ce domaine, au Mali, au Soudan ou en Somalie.
Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
La nouvelle est tombée hier, sept soldats de la
paix des Nations Unies du Niger ont été tués dans une embuscade dans l'ouest de
Côte-d'Ivoire. Au moins huit civils, dont une femme, ont été tués selon l`ONU.
Alors que la normalisation commençait à s’installer
dans le pays il s’agit de la première attaque de ce type contre la force de l’ONU,
depuis son déploiement en 2004.
Le Conseil de sécurité a "condamné dans les termes les plus forts" l'embuscade meurtrière. Selon des responsables ivoiriens, les assaillants ont traversé la frontière du Libéria pour perpétrer cette attaque. Quelque 50 assaillants auraient traversé la rivière qui marque la frontière avec le Liberia avant de descendre sur les villages de Saho, du Para et Nigre.
A Taï, le Comité international de la Croix-Rouge
(CICR), est "sur place pour porter assistance aux déplacés et
leur fournir de l`eau et un peu de nourriture", selon un responsable de l`Ocha cité par l’AFP.
L’ouest de la Côte-d'Ivoire est la partie la plus instable du pays et a été en proie à des attaques meurtrières durant la crise politique et militaire qui a commencé à la fin de 2010.
Selon Human Rights Watch : Des militants armés hostiles au gouvernement ivoirien ont recruté des enfants libériens et ont mené des raids transfrontaliers meurtriers dans des villages ivoiriens ces derniers mois.
Toujours selon l’organisation de défense des droits de l’homme, Depuis juillet 2011, au moins 40 résidents de Côte d’Ivoire, dont des femmes et des enfants, ont été tués au cours de quatre attaques transfrontalières qui ciblaient des civils de groupes ethniques qui soutiennent dans une large mesure le président Alassane Ouattara.
La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire
Elle compte 10954 personnels en uniforme dont 9404 soldats des contingents; 200 observateurs militaires; 1350 policiers (en incluant les FPU formed
units)
Le Niger déploie plus de 900 personnels au sein de
la mission. Deux
compagnies stationnent désormais dans la région de San Pedro alors qu’un autre
détachement est encore à Korhogo une
région plus calme.
La Force Licorne
Selon, le site du ministère de la défense, la force
Licorne, qui aura compté jusqu’à 5 000 hommes en 2004, compte, depuis novembre
2011, environ 450 hommes qui arment notamment :
-Un élément de soutien
-Deux unités de combat
-Un hélicoptère Fennec
Cette force a aussi pour mission d’assurer la
sécurité des ressortissants français et de soutenir l’ONUCI.
Il semble que Le pouvoir de nuisance des partisans
de Mr Gbagbo soit toujours important. Le FPI hésite à se joindre au processus
démocratique en cours et a réagi à l’arrestation au Togo et à l’extradition
express, de l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi.
Selon le journal la dépêche, Michel Amani
N’Guessan, chargé de la sécurité au FPI, dénonce les pressions et brutalités
que subissent les militants de son parti, de la part des forces
gouvernementales et cela sans impunité. Il dénonce une justice sélective, une
justice de vainqueurs.
Sur le plan militaire, la force des nations unies en côte d’ivoire a pour mission d’observer et contrôler l'application du cessez le feu global du 3 mai 2003, à aider le gouvernement de réconciliation nationale, à mettre en œuvre le plan DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion), à appuyer la mise en œuvre du processus de paix, à contrôler l'embargo et à soutenir l'organisation des élections.
Les personnels de l’ONU ont du se faire surprendre car le niveau de menace ne devait pas être considéré comme très élevé. Les bataillons de l’ONU sont équipés pour faire face à ces mercenaires mais les unités sont fortement dispersées et ne dispose pas d’appui aérien rapidement mobilisable.
Photo : AFP paru dans la voix du Nord
Photo ministère de la défense
dimanche 3 juin 2012
Guinée-Bissau
: bilan du déploiement des 600 hommes de la CEDEAO
Il semble que les 600 militaires et policiers du Nigeria, du
Burkina Faso et du Sénégal, qui composent la Force de la CEDEAO en
Guinée-Bissau (ECOMIB) se préparent à assurer la sécurité des organes de transition
après le départ des militaires angolais.
Le retrait de la force angolaise a été retardé de
plusieurs semaines en raison sans doute des délais nécessaires à la mise en
place de la CEDEAO.
Cité par RFI,
L'ambassadeur Ansumane Cissé, représentant résidant de la Cédéao en
Guinée-Bissau a détaillé la composition de la force : « Un total de 629 hommes
et femmes. Il y a le Burkina Faso, 140 gendarmes, le Nigeria aussi, 140
gendarmes, Formed Police Units, comme on les appelle en anglais, et 160
militaires du Sénégal accompagnés du génie militaire et de médecins militaires
aussi ».
La majeure partie des 629 personnels de la mission
seront basés au camp militaire Cumere, situé à 35 kilomètres au nord est de la capitale. Il prendront le
relais des 600 hommes de l’armée angolaise.
Rôle du Nigéria
Comme dans la plupart des engagements militaires de
l’ECOWAS/CEDEAO, le Nigeria fournit la contribution la plus importante
avec 300 personnels. Le 18 mai, les
troupes ont quitté le Nigeria a bord d’avions militaires de ce pays.
Le Nigeria envoie donc 142 policiers en Guinée-Bissau
pour appuyer la restauration de l’ordre constitutionnel, assurer la sécurité
des personnalités et assure la liberté de mouvement des agences humanitaires dans le pays. Les 160 militaires
constitueront la principale force de manœuvre de l’ECOMIB.
Implication du Burkina Faso (l’observateur
Paalga /Faso.net)
Le Burkina Faso participe à cette mission avec un
escadron de gendarmerie de 140 hommes, un officier de liaison, un officier
supérieur en charge de la coordination des unités de police et un officier supérieur pour prendre le
commandement du Groupement des forces.
Le Burkina Faso,a projeté un escadron de gendarmerie fort de 140
hommes baptisé, 21e Escadron de soutien à la paix (21e ESP). L’unité
a quitté l’aéroport international de
Ouagadougou dans l’après-midi du entre le 17 et le 19 mai 2012 à bord d’un avion d’Air Burkina.
La contribution sénégalaise (Setal.net)
Le détachement envoyé par le Sénégal est articulé en trois éléments.
Il y a en premier lieu, une compagnie de génie, un élément de santé donc un
hôpital militaire de campagne et enfin un état major.
Le détachement aura ’’une mission de génie, et
pourra participer à la réforme du secteur sécurité, être aux côtés des forces
de la Guinée-Bissau’’. Les médecins sénégalais seront déployés à l'hôpital
militaire, dans le quartier de Bra, dans la périphérie nord, à mi-chemin entre
l'aéroport et le centre-ville.
Le détachement santé assurera ’’une mission de couverture médicale de santé (et) mènera des actions auprès des populations bissau-guinéennes".
Retrait de la force angolaise
Plusieurs fois retardé, le retrait angolais devrait
durer trois à quatre jours ; « Il interviendra entre le 2 et le 10
juin», a précisé le responsable angolais qui a requis l'anonymat. «Un navire
est déjà en route et quatre avions viendront aussi de Luanda pour participer à
l'opération.
En conclusion, la force déployée par la CEDEAO va
entrer en action après une montée en puissance relativement lente. Le volume de cette mission reste modeste au
regard du défi auquel elle aura à faire face.
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