Fin du
retrait angolais en Guinée Bissau
9 Juin
2012
Les troupes angolaises, dont la présence avait crée
des problèmes en Guinée-Bissau et suscité un coup d'Etat en avril 2012, ont
terminé leur retrait du pays ce samedi.
Le retrait des troupes et du matériel avait
commencé ce mercredi à bord d'avions et de navires angolais. Les troupes
étaient arrivées en mars 2011 dans le cadre d'un accord militaire bilatéral. Le retrait a été effectué grâce à un B737 de
la compagnie nationale SONAIR, au moins un IL76 de la force aérienne et un
navire.
Selon l’agence de presse angolaise, le lieutenant-général Gildo dos Santos, a
déclaré samedi à Bissau, que ses troupes quittaient le pays avec "le sentiment du devoir
accompli." "Notre entreprise a été conduite en conformité avec l'accord
bilatéral entre les deux pays, en vertu du volet d’assistance technique aux
forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau"
Il a déclaré que pendant la présence de MISSANG en
Guinée-Bissau, le gouvernement angolais avait dépensé 10 millions de dollars dans des projets au
profit de la défense ou de la sécurité du pays.
Les éléments de retour de la mission en Guinée
Bissau ont été accueillis à Luanda, par les
plus hautes autorités des forces armées angolaise (FAA) et de la police nationale.
Une cérémonie officielle est prévue le 15 Juin à Cabo Ledo, maison mère des forces spéciales angolaises sous la présidence
du ministre de la Défense nationale, Candido Pereira Van-Dunem.
Les Angolais sont remplacés par l’ECOMIB, une force mise sur pied par les pays de la Communauté économique de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Grâce à ses avions gros porteurs, l’Angola est un
des seuls pays d’Afrique avec l’Algérie à pouvoir déployer des forces sans aide extérieure.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays. Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays. Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’Angola aurait peut être intérêt à s’investir d’avantage
dans les missions de l’ONU et de L’Union Africaine en fournissant des
contingents militaires ou de police. Les besoins sont immenses dans ce domaine, au Mali, au Soudan ou en Somalie.
Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire