La MICOPAX va intégrer les Forces Armées Centrafricaine
La Communauté économique des Etats de
l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé il y a quelques jours à Libreville le
retrait progressif et imminent de ses troupes stationnées en Centrafrique
depuis 5 ans dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix en
Centrafrique (MICOPAX).
L’accord a été signé à l’issue de la réunion
des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique
centrale (CEEAC) La communauté économique des États de l’Afrique centrale
(CEEAC) a été créée le 18 octobre 1983 et fédère dix états .
Selon RFI, « La MICOPAX est la première
expérience militaire de la CEEAC et regroupe dix Etats d’Afrique centrale, ce
qui représente actuellement près de 800 soldats venus des deux Congo, du
Cameroun, du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Burundi ».
L’intégration
des Forces armées centrafricaines (FACA) se fera d’ici à fin décembre 2013,
date du retrait de la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique
centrale et conformément à un accord signé, à Libreville. Les Forces armées
centrafricaine (FACA) seront progressivement incorporés à la MICOPAX en deux
rotations de deux bataillons de 1200 soldats. Le premier chronogramme prévoyait
que le retrait de la force devait prendre fin en mai 2013. Compte tenu des
difficultés, du contexte qui évolue à tout moment, nous sommes convaincu qu’à
l’horizon 2013, le retrait sera terminé», a déclaré le chef d’Etat major des
armées tchadiennes, Abel Yambaye Massyra qui a dirigé les travaux de Libreville
au nom de son pays.
L'armée
centrafricaine bénéficiera d’une expertise technique et opérationnelle pour
sécuriser le pays. L'objectif est de retirer les troupes étrangères alors qu'au
même moment les FACA montent en puissance. D'un commun accord les nations
contributrices vont retirer progressivement leurs soldats et ne garder qu’un
effectif de 55 hommes (40 militaires et 15 policiers) par Etat.
Les ministres
de la Défense de la CEEAC qui était à Libreville ont mis en place un comité de
pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement.
L’union
européenne assure une grande partie du financement de la mission. La France appuie
la MICIOPAX en fournissant à ses membres un soutien logistique important. La France
déploie aussi un dispositif militaire de
près de 200 personnels qui constitue une force de dissuasion indispensable dans
ce pays ou de nombreux groupes menacent
la paix.
Si la FOMAC n'a pas empêché François Bozizé
de prendre le pouvoir le 15 mars 2003, elle s'est trouvée une utilité certaine
en luttant contre les coupeurs de routes qui sont un fléau dans ce pays.
Selon RFI ,
la CEEAC étudierait la mise en place d’une
mission dans l’est du Congo.
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